“D’ici 2025, la plupart des applis se trouveront dans le nuage”

Mark Hurd © .
Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

En 2025, 80 pour cent des applis seront dans le nuage. C’est du moins ce qu’attend Mark Hurd, le CEO d’Oracle, qui a fait cette prévision lors de l’événement Open World organisé à San Francisco.

Aujourd’hui, seuls 25 pour cent de l’ensemble des logiciels se trouvent dans le nuage, mais d’ici dix ans, l’on atteindra les 80 pour cent, voire plus, selon Hurd.

Le CEO estime aussi que la marché SaaS sera d’ici 2025 dominé par deux grands fournisseurs de nuages, qui seront à même de proposer une suite complète d’applications logicielles. Oracle devrait évidemment être l’un de ces deux acteurs, alors que l’autre pourrait bien être Salesforce, même si le nom de cette entreprise n’a pas été cité.

Selon Hurd, en 2025, l’ensemble des phases de développement et de test se feront dans le nuage, et quasiment toutes les données professionnelles y seront stockées. Dès à présent, il y aurait davantage de données stockées dans le cloud que sur les systèmes de stockage classiques. C’est logique, estime-t-il, car les nuages professionnels constituent de toute façon les environnements IT les plus sûrs.

Intenables

Toujours d’après le CEO, les modèles sur site (on premise) actuels sont intenables. “En réalité, la survie représente le principal souci de la plupart des top-managers”, affirme-t-il. “Que ce soit maintenant jusqu’au prochain trimestre ou jusqu’à l’année prochaine.”

“Dans la plupart des entreprises, il y a à peine une marge d’erreur. Si vous ne prestez pas correctement, il y a dix personnes prêtes à prendre votre place. Une stratégie à long terme, c’est bien, mais la plupart des CEO n’ont pas la possibilité d’amener cette stratégie à bonne fin. Les marchés veulent du rendement à brève échéance avec, comme résultat, des coupures toujours plus importantes dans les budgets. Le département IT n’y échappe du reste pas, bien au contraire.”

Dans ce contexte, il est, selon Hurd, plus que logique que les modèles IT sur site onéreux – où l’on investit surtout dans les mises à jour pour maintenir l’ensemble en état de fonctionner, plutôt que dans les innovations – ne soient plus tenables et soient remplacés par des formules ‘cloud’.

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