Contrat WAN aux Affaires étrangères: le renouvellement reporté d’un an

A la demande de Karel De Gucht, ministre des Affaires étrangères, le conseil des ministres a différé d’un an le renouvellement du contrat WAN (Wide Area Network). Le report s’explique notamment par la difficulté des négociations gouvernementales de l’année dernière.

A la demande de Karel De Gucht, ministre des Affaires étrangères, le conseil des ministres a différé d’un an le renouvellement du contrat WAN (Wide Area Network). Le report s’explique notamment par la difficulté des négociations gouvernementales de l’année dernière.

En novembre 2001, le SPF Affaires étrangères avait signé un contrat de ‘services de télécommunications et télématique’ (ou WAN) auprès d’Infonet Belgium. Le WAN relie les ambassades et consulats belges à l’étranger avec les services de l’administration centrale. Normalement, le contrat expirait en novembre de cette année, mais il n’a pas été possible de lancer une nouvelle procédure d’adjudication. Aussi le ministre des Affaires étrangères Karel De Gucht a-t-il décidé de prolonger d’un an – jusqu’en novembre 2009 – le contrat en cours.

La raison de cette initiative est double. D’abord, le gouvernement d’affaires courantes est resté à la barre plus longtemps que prévu. Ensuite, d’après Marc Michielsen, porte-parole du SPF Affaires étrangères, il était difficile de trouver le matériel de cryptage nécessaire. “Le système de cryptage et les procédures correspondantes devaient être approuvés par l’instance compétente. Or, jusqu’à présent, aucun système de cryptage n’a fait l’objet de cette accréditation.”

Le contrat signé par Infonet en 2001 représentait une valeur de 200 millions de francs belges (soit environ 5 millions d’euros). En échange de la prolongation, le fournisseur a perçu la même somme que l’année dernière moins 15 pour cent. Si nous comptons bien, cela fait 600.000 euros.

Les Affaires étrangères vont lancer très bientôt une nouvelle procédure d’adjudication. On sait déjà que le nouveau contrat durera 5 ans, avec deux prolongations possibles d’un an chacune (soit un maximum de 7 ans). Le montant du contrat sera fixé par le Conseil des ministres, qui n’a pas encore pris de décision à cet égard.

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