Comment mettre en oeuvre l’ICT dans un camp de réfugiés?

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Pieterjan Van Leemputten

Nous sommes habitués à téléphoner et à surfer tant à la maison, au bureau qu’en déplacement de manière mobile. Mais après de grandes catastrophes dans le monde, une infrastructure télécom de base s’avère cruciale. C’est là qu’intervient l’Emergency Telecommunications Cluster.

L’organisation, ETC en abrégé, opère dans le monde entier lors de catastrophes comme des tremblements de terre ou des conflits humanitaires notamment en Syrie. Elle relie divers organismes d’assistance et fournit la communication mobile gratuite (voix et données), la communication sécurisée, la formation en radiocommunication, le support client, la coordination et la gestion des informations. Samer AbdelJaber, coordinateur ETC pour la Syrie, a donné à ce propos quelques explications à The Register.

L’organisation fonctionne avec le soutien de donateurs et parfois aussi de partenaires télécoms et est active dans le monde entier. Généralement, ses collaborateurs se rendent sur place après une catastrophe pour mettre en oeuvre à certains endroits du pays touché des postes télécoms et ce, jusqu’à ce que les opérateurs nationaux remettent en ordre leur propre réseau.

AbdelJaber explique que les systèmes doivent être robustes, mais que le matériel varie aussi énormément selon le type de catastrophe ou l’emplacement. De plus, l’infrastructure doit pouvoir traiter un volume de trafic imprévisible, sans connaître elle-même des pannes.

Pour l’avenir, ETC entend changer son rôle de fournisseur de communications aux organismes d’assistance à celui d’une organisation livrant directement des services télécoms aux personnes sinistrées dans les zones touchées par une catastrophe. Cette évolution exigera probablement davantage de moyens et une meilleure collaboration. “Nous voulons développer des relations mutuellement avantageuses avec des entreprises technologiques qui innovent, créent et déploient avec nous des solutions en vue d’exercer un impact optimal et de sauver un maximum de vies”, conclut AbdelJaber.

Découvrez l’interview complète sur The Register.

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