Comment les résultats du scrutin vont-ils arriver jusque chez vous?

Pieterjan Van Leemputten

Dimanche, 7.871.504 personnes iront voter en Belgique. Plus 128.954 Belges qui habitent à l’étranger, même si ceux-ci ne voteront que pour les élections fédérales. Mais comment les données des urnes vont-elles se muer en résultats?

Dimanche, 7.871.504 personnes iront voter en Belgique. Plus 128.954 Belges qui habitent à l’étranger, même si ceux-ci ne voteront que pour les élections fédérales. Mais comment les données des urnes vont-elles se muer en résultats?

Dans 151 communes flamandes et 39 communes wallonnes, l’on votera électroniquement. Bruxelles votera pour sa part entièrement par la voie électronique. Tout votant électronique recevra un ticket portant un code-barres qu’il scannera avant de le déposer dans l’urne. L’information scannée, incluant le vote, aboutira sur une clé USB sur l’ordinateur du président. Le logiciel de vote provient de Stésud et Smartmatic.

Un point étonnant, c’est qu’après que les résultats soient connus dans les bureaux de comptage, le président se rendra lui-même dans le bureau principal du canton. Pour des raisons de sécurité (et parce qu’il n’y aura pas une connexion internet dans chaque bureau de vote), il n’y aura pas de transfert numérique.

Cela se fera entre les bureaux principaux et l’Intérieur. Ici, les données seront envoyées via le réseau du Registre National. Il s’agit là d’une connexion sécurisée pour laquelle seuls quelques acteurs, dont Belgacom, CIRB, Infrax et Belnet, ont obtenu une reconnaissance. Le transfert s’effectuera concrètement via Publilink, un réseau privé géré par Belgacom, qui est utilisé par les administrations publiques.

Les données aboutiront alors sur les serveurs de l’Intérieur qui les fera suivre via le réseau FedMAN/Belnet vers les médias, et les publiera sur Elections2014.belgium.be.

Cette publication générera pas mal de trafic. “Je m’attends à ce qu’entre samedi matin et lundi soir, l’on en arrive à un million, voire à un million et demi de consultations de page”, affirme Peter Strickx, CTO de Fedict. En 2003, lorsque quelques sites d’actualité se plantèrent en raison de la densité du trafic, l’on atteignit même deux millions de consultations de page en même pas 24 heures.”

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire