Cisco ne force encore personne à venir au bureau

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Pieterjan Van Leemputten

Alors qu’au niveau mondial, les entreprises misent sur le retour au bureau, on estime chez Cisco que personne ne doit être obligé à le faire. Les équipes locales doivent décider elles-mêmes de la fréquence des réunions physiques.

Avant la pandémie, même si Cisco défendait déjà activement le télétravail, la moitié environ du personnel choisissait néanmoins de venir quatre à cinq jours par semaine au bureau. Seuls quatorze pour cent acceptaient de travailler en permanence à leur domicile. Aujourd’hui, même pas dix pour cent des collaborateurs veulent encore être présents au bureau quasi journellement, alors qu’un quart du personnel accepte de télétravailler continuellement.

L’entreprise emboîte le pas à ces derniers, mais déclare néanmoins qu’elle n’imposera pas de quota pour le travail obligatoire au bureau. Les décisions quant au travail à domicile, au bureau ou ailleurs sont du ressort des équipes locales mêmes.

‘Il n’y aura pas de décision contraignante pour tout le monde. Pour réagir le mieux possible aux desiderata de nos employés, il nous faut faire preuve de flexibilité, d’adaptabilité et d’ouverture à propos de ce qui convient le mieux à chaque individu et à chaque équipe’, déclare Francine Katsoudas, Chief People, Policy & Purpose Officer chez Cisco.

Par ailleurs, Cisco va se focaliser davantage sur les environnements de travail hybrides, afin d’offrir des solutions pour chaque type de travailleur. Cela ira de pair aussi avec un investissement de six milliards de dollars dans la recherche et le développement d’une meilleure connectivité, sécurité et collaboration. L’entreprise indique que le travail hybride représente également un test pour elle, mais elle se montre optimiste, notamment parce qu’elle possède déjà une culture de télétravail (partiel).

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