Cipal revend Ciblis à… Cipal

Bibliothèque publique de New York. © Reuters
Pieterjan Van Leemputten

e logiciel de bibliothèque Ciblis continuera quand même d’exister. Cipal avait menacé d’y renoncer après avoir manqué un contrat public. Or voici à présent que le software est revendu à la filiale commerciale de sa société mère.

Ciblis, officiellement Brocade Library Services, est le résultat d’une collaboration entre Cipal (aujourd’hui C-Smart), l’Universiteit Antwerpen et LRM. En septembre, l’organisation avait tiré la sonnette d’alarme. Du fait que le gouvernement flamand optait pour l’américaine OCLC dans l’ensemble des bibliothèques flamandes, Ciblis en tant que plate-forme pour bibliothèque risquait de ne pas générer suffisamment de chiffre d’affaires, ce qui se serait traduit par une perte à partir de 2019.

Pour ne pas perdre la technologie sous-jacente à Ciblis, le président Nico Cras suggéra de revendre Ciblis en tant qu’entreprise.

Son candidat-acheteur est à présent trouvé, puisque Cipal Schaubroeck vient de signer un accord d’intention en vue de reprendre les contrats des clients et le personnel. En même temps, la filiale conclut aussi une collaboration avec l’Universiteit Antwerpen, afin de mettre en lieu sûr la technologie sous-jacente à la plate-forme.

Le fait que Cipal Schaubroeck effectue ce rachat, n’est pas une grande surprise. L’entreprise IT est le résultat de la fusion entre Schaubroeck NV et Cipal NV, la branche commerciale du fournisseur de services publics Cipal (aujourd’hui C-Smart). En résumé, une filiale (de Cipal, Universiteit Antwerpen et LRM) est donc revendue à une entreprise qui appartient à 50 pour cent à Cipal.

Cipal Schaubroeck même envisage d’intégrer le software à son approche globale des administrations locales en matière de transformation numérique. Mais cela devra se faire principalement hors de Flandre, puisque désormais toutes les bibliothèques du nord du pays s’associent au concurrent américain OCLC.

Afrique du Sud

En effectuant ce rachat, l’entreprise fait aussi son entrée sur le marché sud-africain. Dans ce pays, du moins jusque fin 2018, un millier de bibliothèques tournent sur le logiciel ‘cloud’ Ciblis, ce qui représente quarante pour cent du chiffre d’affaires de l’entreprise.

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