CA croit au mainframe 2.0

Kristof Van der Stadt
Kristof Van der Stadt Rédacteur en chef chez Data News

Laissé pour mort à de nombreuses reprises, le mainframe semble conserver des arguments pour séduire et des partisans acharnés. Preuves à l’appui…

Laissé pour mort à de nombreuses reprises, le mainframe semble conserver des arguments pour séduire et des partisans acharnés. Preuves à l’appui…

S’il faut en croire une étude menée après de 180 clients mainframe en Europe pour le compte de CA (sans que son nom soit cité, insiste la société), le mainframe conserverait pas mal d’atouts en ces temps 2.0. Ainsi, aux dires des utilisateurs, 48% des mainframes seront désormais connectés au reste de l’infrastructure IT, mais 55% des donnnées critiques résideraient toujours sur le mainframe. Or que constate CA? Que 19% des budgets IT sont consacrés au mainframe (et 24% si le mainframe est connecté au monde ‘ouvert’ et gère alors 64% des données), mais que 10 à 15% seulement des informaticiens travaillent sur le mainframe. Ce qui fait dire à Marcel Den Hartog, marketing director EMEA de CA, que “a contrario, 81% du budget IT est affecté à la gestion de 45% des données critiques de l’entreprise.”

Et d’ajouter que le mainframe est donc à la fois économique, mais également ultra-sécurisé – “On attend encore le premier virus sur mainframe” -, à la pointe de la technologie (avec son ouverture sur la SOA et les services Web), vert (que l’on songe à la consommation d’énergie par rapport aux fermes de serveurs), virtualisé – Faut-il rappeler ce que signifie VM?” – et fiable. Reste évidemment la pénurie de compétences qualifiées sur le mainframe…Précisons que CA ouvrira sous peu un site web interfactif qui permettra à tout site mainframe de se comparer (en toute anonymité) à ses pairs.

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