Bruxelles veut obliger les producteurs d’appareils connectés à partager les données

La commissaire européenne Margrethe Vestager (concurrence).
ANP

La Commission européenne entend, au moyen de meilleures règles, favoriser l’utilisation de la masse de données collectées par les appareils intelligents ou connectés. C’est ainsi qu’un constructeur automobile devra, à la demande du propriétaire, partager les informations qu’une voiture collecte via toutes sortes de gadgets, avec son concessionnaire automobile fixe.

A présent que ce qu’on appelle l’Internet of Things (IoT ou internet des objets) rencontre de plus en plus de succès dans les véhicules, machines et autres appareils connectés, il en résulte d’énormes quantités de données d’utilisateurs. Ces dernières offrent ‘une masse de possibilités’ pour un grand nombre de nouveaux services, mais elles sont encore à peine exploitées, selon la commissaire européenne compétente en la matière, Margrethe Vestager. Celle-ci qualifie ces données de ‘source d’aide essentielle’ pour la future croissance économique.

Opportunités pour les PME

Les utilisateurs doivent disposer d’un accès gratuit à leurs données, estime la Commission. Ces données doivent pouvoir aussi être transférées chez un concurrent ou être partagées avec une autre entreprise. Cela offre également des opportunités pour les PME, selon Vestager, qui livre à présent encore un combat inégal avec de grandes entreprises disposant de très nombreuses données.

La loi européenne sur les données telle qu’elle a été présentée, doit encore être approuvée par le Parlement européen et par les pays membres de l’UE. Les grandes entreprises notamment se montrent critiques et tenteront de faire modifier ce projet européen.

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