Bellens: “J’aurais vendu Base beaucoup plus tôt”

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Belgacom n’a pas de problème avec la vente ou non de KPN Belgium à l’une ou l’autre partie. C’est ce qu’a indiqué son patron Didier Bellens lors de la présentation des résultats trimestriels du groupe. “Mais il y a une chose que je ne comprends pas: pourquoi n’ont-ils pas vendu avant la vente aux enchères de la quatrième licence de téléphonie?” Non, le patron de Belgacom Didier Bellens ne voit absolument aucun inconvénient à la vente de KPN Belgium, même si son éternel rival Telenet rachète Base, ou De Persgroep de Van Thillo. “Je me souviens encore de l’époque où l’on disait que KPN allait évincer Belgacom du marché”, plaisante le directeur. “Nous devons constater à présent que KPN va disparaître de notre pays.”

Belgacom n’a pas de problème avec la vente ou non de KPN Belgium à l’une ou l’autre partie. C’est ce qu’a indiqué son patron Didier Bellens lors de la présentation des résultats trimestriels du groupe. “Mais il y a une chose que je ne comprends pas: pourquoi n’ont-ils pas vendu avant la vente aux enchères de la quatrième licence de téléphonie?”

Non, le patron de Belgacom Didier Bellens ne voit absolument aucun inconvénient à la vente de KPN Belgium, même si son éternel rival Telenet rachète Base, ou De Persgroep de Van Thillo.

“Je me souviens encore de l’époque où l’on disait que KPN allait évincer Belgacom du marché”, plaisante le directeur. “Nous devons constater à présent que KPN va disparaître de notre pays.”

“Les Hollandais n’ont jamais voulu investir dans un réseau correct sur le territoire belge”, ajoute-t-il. “Et ils sont allés loin. Chez Belgacom, nous pouvons nous targuer du meilleur réseau du pays, dans lequel nous continuons d’investir chaque année. En ce sens, nous occupons une position unique sur le marché.”

Il y a une chose que Bellens ne peut comprendre. “Je me demande pourquoi KPN n’a pas mis en vente plus tôt sa filiale belge, avant que cette quatrième licence mobile ne soit vendue aux enchères. Base aurait eu nettement plus de valeur à l’époque, parce que le marché était partagé entre moins d’acteurs.”

Quoi qu’il en soit, Belgacom ne pense pas qu’une vente de Base va les impacter. “Base est mobile only. Nous avons une offre segmentée qui répond aux besoins de tous les utilisateurs. Notre stratégie de convergence fonctionne, et nous permet de grandir.”

Hawaii

Le fait que De Persgroep pourrait approcher directement ses clients mobiles, en cas d’un éventuel rachat de Base, via la plate-forme mobile Hawaii (de contenu vidéo et autre, en collaboration avec Roularta) fraîchement mise en place, n’est pas considéré non plus comme une menace par Belgacom, même si la vice-présidente Dominique Leroy en charge de la Consumer Business Unit de Belgacom regrette que des initiatives comme Hawaii soient lancées sans tenir compte des opérateurs.

“Plus la rivalité est grande entre les opérateurs et les sociétés de médias, et plus facilement les Américains peuvent se faire une place sur le marché. Avec des acteurs OTT comme Google, YouTube, Apple et beaucoup d’autres, tant les opérateurs que les sociétés de médias traditionnelles auront bientôt un ennemi commun.”

“Il vaut mieux dès lors collaborer, et imaginer ensemble des manières de garder les consommateurs belges dans les canaux belges.”

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