Belgacom: la 4G désormais possible à Bruxelles

Pieterjan Van Leemputten

Le gouvernement bruxellois n’envisage pas de lever la limite de rayonnement de 3 volts par mètre. Davantage d’antennes viendront toutefois s’ajouter. Belgacom réagit de façon positive, mais sans enthousiasme.

Le gouvernement bruxellois n’envisage pas de lever la limite de rayonnement de 3 volts par mètre. Davantage d’antennes viendront toutefois s’ajouter. Belgacom réagit de façon positive, mais sans enthousiasme.

Le gouvernement bruxellois va désormais mesurer la norme de rayonnement pour chaque technologie séparée, mais pour tous les opérateurs ensemble. Cela signifie qu’ils devront collaborer davantage. De plus, quelque 350 antennes seront installées dans près de 200 endroits et autres bâtiments publics. De quoi compenser le faible rayonnement que les antennes peuvent émettre.

Belgacom réagit de façon modérément positive à cette nouvelle. “C’est un pas en avant et nous allons pouvoir ainsi déployer la 4G”, indique la porte-parole Frédérique Verbiest.

Même s’il faudra encore certainement attendre jusque 2014 avant de pouvoir profiter de l’Internet mobile haut débit à Bruxelles. La nouvelle approche du gouvernement bruxellois doit encore être peaufinée. De plus, il faudra encore plusieurs mois avant que les antennes ne soient opérationnelles.

En outre, le problème n’est pas résolu de façon définitive selon Belgacom. “C’est un bon premier pas, mais pas une solution à long terme”, pour F. Verbiest.

Actuellement, Belgacom est le seul opérateur à proposer la 4G dans 130 villes du pays. Selon ses propres dires, Mobistar veut être en mesure d’offrir pour 2015 le meilleur réseau 4G du pays, même s’il n’a encore rien lancé à ce jour, à l’instar de Base. B.Lite avait fait savoir le mois passé qu’il voulait proposer la 4G (uniquement) à Bruxelles. Mais bien la variante TD-LTE pour laquelle aucun smartphone n’est encore disponible dans notre pays pour le moment.

La ministre bruxelloise de l’environnement Evelyne Huyttebroeck souligne que les écoles, les crèches et les hôpitaux sont exclus comme emplacements pour accueillir des antennes supplémentaires. Parallèlement, des experts devront réaliser chaque année un rapport sur les aspects technologiques et sanitaires de l’Internet mobile.

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