.Be et .com tombent un peu dans l’oubli

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Pieterjan Van Leemputten

La plupart des Belges connaissent .be et .com, mais leur notoriété diminue progressivement. Même davantage parmi les francophones que parmi les néerlandophones.

DNS Belgium, l’organisation responsable de l’extension internet .be, a enquêté sur la notoriété des noms de domaine et sur leurs possibilités. Il en résulte quelques chiffres attendus et d’autres plus surprenants.

L’enquête a été effectuée par InSites Consulting, qui a interrogé 405 participants fin novembre dernier. Les résultats que Data News a pu consulter, ne sont rendus publics qu’à présent. Parmi ces 405 participants, sept pour cent possédaient un nom de domaine, et 35 pour cent envisageaient d’un enregistrer un.

Une forte notoriété certes, mais tendant à diminuer

La tendance la plus étonnante de l’enquête, c’est que la notoriété de .be et .com est encore et toujours importante avec respectivement 87 et 81 pour cent, mais qu’elle est quand nettement plus faible que lors d’une enquête précédente qui remonte à 2018. A l’époque, l’extension belge était encore connue par 94 pour cent des participants, et .com par 92 pour cent.

Suivent ensuite .nl (61 pour cent), .eu (60 pour cent), .fr (59 pour cent), .net (57 pour cent) et .org (56 pour cent). Ici encore, la notoriété est nettement inférieure à ce qu’elle était en 2018. .Vlaanderen (25 pour cent) et .Brussels (18 pour cent) reculent respectivement de deux et un pour cent.

Il y a aussi une forte différence entre les francophones et les néerlandophones. C’est ainsi que .be est encore connu par 94 pour cent des néerlandophones (90 pour cent pour .com), alors que chez les francophones, on n’en est qu’à 77 pour cent pour.be et à 68 pour cent pour .com.

En général, la notoriété des extensions de domaine est partout quelque peu inférieure chez les francophones que chez les néerlandophones. Logiquement, cette différence est la plus forte pour .nl (Nederland), mais tel est plus étonnamment aussi le cas pour .eu (70 pour cent NL et 45 pour cent FR). Il n’y a que pour .fr et .brussels que la notoriété est supérieure parmi les francophones que parmi les néerlandophones.

L’enquête ne mentionne aucune explication à cette notoriété décroissante, mais il se pourrait que les internautes belges utilisent aujourd’hui davantage internet via des plates-formes spécifiques (comme les médias sociaux) et moins souvent via divers sites web.

Pourquoi utiliser un nom de domaine?

A la question de savoir qui avait son propre nom de domaine, 57 pour cent des participants ont répondu en posséder un pour des raisons professionnelles et 45 pour cent pour des raisons personnelles. 18 pour cent signalèrent qu’ils géraient le nom de domaine pour quelqu’un d’autre, et 15 pour cent le faisaient pour leur employeur. Ici, plusieurs réponses étaient possibles, ce qui fait que le total dépassait les cent pour cent.

La plupart des noms de domaine étaient utilisés tant pour héberger un site web que pour disposer d’un domaine e-mail (53 pour cent). 23 pour cent ne l’utilisaient que pour héberger un site, et 11 pour cent uniquement pour l’e-mail. 7 pour cent voulaient simplement posséder leur propre nom de domaine, et 5 pour cent utilisaient le nom pour renvoyer vers un autre site. 1 pour cent citait d’autres raisons.

Enfin, DNS Belgium a aussi enquêté sur le prix optimal d’un nom de domaine et d’un pack d’hébergement de base. Ce prix oscille entre 37 et 46 euros par an. Sous les 25 euros, les Belges trouvent cela vraiment bon marché, alors qu’au-dessus de 79 euros, un nom de domaine s’avère trop cher pour eux.

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