Bakkersonline absorbe Rapidle

© Getty Images
Pieterjan Van Leemputten

La firme belge Bakkersonline rachète son homologue française Rapidle. Conjointement avec le partenaire Puratos, elles veulent mettre en ligne les boulangers, pâtissiers et chocolatiers en France.

Bakkersonline, connue internationalement sous l’appellation Bakeronline, est l’entreprise de Maxim Sergeant et de la multinationale belge Puratos, qui se focalise sur des produits destinés à ce secteur. En reprenant Rapidle, elle acquiert le numéro un du marché français, avec l’ambition d’y croître fortement dans la mesure où ce marché est moins numérisé que le belge ou le néerlandais par exemple.

Rapidle a été fondée par Steeve Broutin et Yann Browaeys en 2015. Aujourd”hui, l’entreprise possède 650 clients en France, incluant des boulangeries et commerces dérivés, mais aussi des bouchers. Bakkersonline y dispose pour sa part de quelque 150. L’ambition est d’accueillir conjointement jusqu’à 5.000 clients dans les années à venir.

‘En fait, je jalousais cette entreprise depuis quelques années déjà. Elle était le numéro 1 en France et nous le numéro 2. Je rêvais donc depuis un certain temps de pouvoir un jour la racheter’, explique Maxim Sergeant à Data News. C’est en 2012 qu’il fonda Bakkersonline. Et en 2018, Puratos a rejoint l’entreprise.

Steeve Broutin et Maxime Sergeant
Steeve Broutin et Maxime Sergeant© .

L’objectif est que Rapidle continue provisoirement d’opérer sous sa propre appellation et que les deux firmes se renforcent mutuellement et ce, tant au niveau des clients qu’en matière technologique. ‘La technologie est identique à 95 pour cent. Il y a certes des fonctions que Rapidle possède et nous pas encore, et inversement. Sur ce plan, nos clients ne pourront qu’en profiter, puisqu’ils disposeront d’un meilleur produit.’

Le marché français est sensiblement plus grand que le belge avec quelque trente mille boulangers, pâtissiers ou chocolatiers, mais il est moins développé au niveau de la numérisation. Il en résulte qu’il y a encore pas mal de terrain à conquérir. ‘Notre ambition est qu’à terme, trois cent millions d’euros par an en pain frais, viennoiseries et macarons transitent par notre guichet numérique’, conclut Sergeant.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire