Avaya demande d’être protégée contre ses créanciers

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Le siège central américain d’Avaya sollicite l’application de ce qu’on appelle le ‘chapter 11’. Le géant télécom doit réorganiser ses activités, pour survivre sur un marché, où le hardware est toujours moins crucial.

La protection contre les créanciers ne concerne que les activités américaines. Les opérations mondiales d’Avaya se poursuivent normalement. L’entreprise disposerait aussi de suffisamment de liquidités durant sa restructuration pour fonctionner comme d’habitude. Citybank a déjà fait savoir qu’elle supportera l’entreprise au moyen d’un financement de 725 millions de dollars.

La demande de l’application du Chapter 11 n’est pas inattendue. L’année dernière, des rumeurs circulaient déjà à propos d’une vente possible de l’entreprise, puis du recours au Chapter 11. Aux Etats-Unis, la firme est actuellement dirigée par Kevin Kennedy. On ne sait pas encore combien de temps prendra la restructuration.

Avaya existe depuis 2000 en tant qu’entreprise indépendante, mais a quitté la Bourse en 2007, après avoir été rachetée par les sociétés d’investissement TPG Capital et Silver Lake Partners. En 2009, elle déboursa 900 millions de dollars pour reprendre Nortel Enterprise Solutions.

Mais depuis lors, le paysage télécom et IT a fortement évolué vers un marché où le matériel perd de sa valeur et où le software, de préférence ‘as-a-service’, joue un rôle plus en vue. Il est possible que ce changement sur le marché cause la perte de l’entreprise.

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