Avalanche de plaintes contre des “répéteurs GSM” placés illégalement

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

L’IBPT a observé ces dernières semaines une hausse sensible du nombre de plaintes contre des appareils visant à renforcer la réception du signal GSM ou UMTS, également appelés “répéteurs”. C’est la raison pour laquelle l’organisme de contrôle télécom a décidé de mettre les points sur les “i” dans un communiqué. Les répéteurs “répètent” la (les) fréquence(s) GSM ou UMTS: ils retransmettent le signal reçu après amplification. Les appareils sont disponibles de façon libre et légale dans le commerce, pour autant qu’ils portent le marquage CE légal adapté. Le prix, qui dépend souvent des spécifications de l’appareil, varie entre 250 et 2500 euros.

L’IBPT a observé ces dernières semaines une hausse sensible du nombre de plaintes contre des appareils visant à renforcer la réception du signal GSM ou UMTS, également appelés “répéteurs”. C’est la raison pour laquelle l’organisme de contrôle télécom a décidé de mettre les points sur les “i” dans un communiqué.

Les répéteurs “répètent” la (les) fréquence(s) GSM ou UMTS: ils retransmettent le signal reçu après amplification. Les appareils sont disponibles de façon libre et légale dans le commerce, pour autant qu’ils portent le marquage CE légal adapté. Le prix, qui dépend souvent des spécifications de l’appareil, varie entre 250 et 2500 euros.

“Nous avons observé au cours des dernières semaines un nombre croissant de plaintes contre ces répéteurs”, explique le porte-parole de l’IBPT Dirk Appelmans. “Il s’agit de plaintes de personnes ou d’entreprises qui constatent une détérioration anormale soudaine de la réception mobile. Lorsque des experts de l’IBPT se rendent sur place, il apparaît fréquemment que des répéteurs sont installés à proximité, par des entreprises ou des particuliers. Cette situation ne satisfait pas les opérateurs, car la solution pour une faible réception chez l’un crée de cette manière une gêne chez l’autre.”

L’IBPT s’irrite que des sites web et des magasins fassent comme si l’installation de répéteurs était librement autorisée. “Certains sites Internet et magasins font de la publicité pour les répéteurs GSM et UMTS et laissent parfois entendre que l’installation est simple et que l’utilisation ne causera pas de problèmes.

Les opérateurs mobiles sont néanmoins les seuls autorisés à installer de tels répéteurs. L’autorisation obtenue par les opérateurs GSM ou UMTS leur attribue en effet des fréquences de manière exclusive. De cette manière, ils peuvent intégrer ces appareils judicieusement dans leur réseau et assurer un fonctionnement sans perturbations. Ils surveillent le fonctionnement de ces appareils et interviennent eux-mêmes en cas de problèmes éventuels.”

Les commerçants qui mettent des répéteurs à disposition doivent en outre disposer d’une “autorisation de détention générale”, délivrée par l’IBPT. “L’une des obligations pour l’obtention d’une autorisation de détention générale est que le commerçant fasse une déclaration mensuelle de ses ventes. Etant donné que les particuliers ne peuvent pas acheter de répéteurs puisqu’ils ne disposent pas d’autorisation à cet effet, un commerçant ne peut vendre des répéteurs qu’à des opérateurs mobiles ou des commerçants titulaires d’une autorisation de détention générale.”

Lorsque des répéteurs installés illégalement sont trouvés, ils sont saisis. Une procédure juridique peut être lancée, qui pourrait déboucher sur une amende, comme le souligne encore D. Appelmans.

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