Au diable la sécurité nationale, les virus sont plus dangereux!

Les Belges sont grosso modo des gens inquiets, mais, selon Unisys, c’est vraiment la panique dans le monde virtuel. Ce ne sont pas les terroristes ou les épidémies qui nous font frémir, mais surtout les virus informatiques, les pourriels (spam ) et la fraude bancaire en ligne.

Les Belges sont grosso modo des gens inquiets, mais, selon Unisys, c’est vraiment la panique dans le monde virtuel. Ce ne sont pas les terroristes ou les épidémies qui nous font frémir, mais surtout les virus informatiques, les pourriels (spam ) et la fraude bancaire en ligne.

Ce sont là des données qui sont mises en évidence par l’Unisys Security Index, un projet d’étude mondial destiné à comprendre l’attitude des gens vis-à-vis de la sécurité nationale, personnelle, financière et en ligne. Unisys a sondé le sentiment de sécurité ou d’insécurité de plus de 13.000 personnes dans 14 pays, dont 1.022 en Belgique. Le résultat se traduit par un index de sécurité sur une échelle de 0 à 300, où 300 représente le niveau de crainte supérieur ressenti.

Pour la Belgique, l’index s’établit à 131, un niveau ‘moyen’ d’insécurité. Avec un score général de 160, ce sont les Allemands qui se font le plus de mouron, surtout en matière de sécurité financière, personnelle et ‘online’. Les Britanniques les suivent avec un score de 138. Ce sont les Français (83) qui se disent les moins préoccupés de leur sécurité, suivis par les Italiens (90) et les Néerlandais (98).

Ce qui est étonnant, c’est que parmi toutes les menaces, les Belges craignent surtout qu’on touche à la sécurité de leur information et à leur protection sur le web. Ils sont même les Européens les plus angoissés pour ce qui est de leur sécurité en ligne. Alors qu’en moyenne, seuls 30 pour cent des Européens qualifient la sécurité en ligne de souci important, voire très important, cette proportion atteint les 41 pour cent chez nous. Le Belge craint ici tout autant les dangers que représentent les virus, les programmes espions (‘spyware’) ou les pourriels (‘spam’), que l’insécurité des emplettes ou des opérations bancaires en ligne.

Pas moins de 89 pour cent des Belges sont plus ou moins préoccupés par la fraude des données financières et personnelles. 29 pour cent craignent même très nettement que des tiers puissent accéder à leur information personnelle et en abuser. 34 pour cent sont extrêmement inquiets à propos de fraudes visant les cartes de crédit et les comptes bancaires. Sur ce plan, ce sont les Allemands qui… l’emportent avec 44 pour cent de gens inquiets.

Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici

Contenu partenaire