Appamist entend réaliser vos “DREAMS”

. © Appamist

Vous avez une bonne idée pour créer une start-up, mais pas la connaissance technique pour la mener à bien? Dans ce cas, pourquoi ne pas vous tourner vers le jeune concepteur d’applis Appamist qui, avec son programme DREAMS, souhaite réaliser les rêves de tout un chacun.

“L’idée s’est imposée d’elle-même”, déclare la directeur Efe Osazee. “Un chef d’entreprise m’a raconté comment il avait eu l’idée d’une formidable application, mais qu’il n’avait ni la connaissance pour la développer ni le temps pour rechercher les personnes qui pouvaient le faire pour lui. Mais l’argent ne lui posait aucun problème. Voilà comment je me suis mis activement à rechercher des cas similaires car il n’en manque pas.”

Osazee a fait de cette idée un programme à part entière qu’il a appelé “DREAMS”. “Dès le début, notre intention est de participer au brainstorming et à la réflexion”, explique-t-il. “Il s’agit ensuite de structurer tout le projet, puis on passe au développement. Nous nous occupons de tous les aspects inhérents au projet. J’ai moi-même acquis de l’expérience en matière de start-ups chez Novo et je sais donc ce qu’il en est des aspects techniques. Mais j’ai aussi effectué des études économiques. Cette combinaison est idéale car nous accompagnons également l’aspect professionnel. Diriger une entreprise, c’est une chose, mais une start-up demande une approche spécifique: il faut donc pouvoir être à la fois flexible et agile, ce qui n’est pas le cas de n’importe quel dirigeant d’entreprise, même s’il a une bonne idée. C’est ainsi que nous avons un client qui a eu l’idée d’une application de type Tinder, mais lui-même avait déjà un certain âge. Il a eu besoin de nous pour pouvoir se livrer à des réflexions suffisamment “jeunes” pour ce qu’il voulait faire.”

Osazee accueillit ses trois premiers clients sept mois après la conception de DREAMS. “Le premier produit à être lancé, sortira bientôt et s’appellera Paxi, une application de taxi d’une complexité à la Uber. Nous y avons du reste pris une participation en échange d’un coût de développement réduit. Deux autres projets sont encore en plein développement, mais n’aboutiront pas directement sur le marché.”

Provisoirement, DREAMS ne cible que les CEO et les directeurs de grandes entreprises et de PME. “C’est simple”, ajoute Osazee. “Nous voudrions aussi aider les particuliers à réaliser leurs idées, mais le fait est qu’ils devraient aussi collecter les fonds nécessaires. Ce que font les chefs d’entreprise. Il en résulte que c’est vers eux que nous nous tournons en premier lieu.”

Et ce dernier point peut être pris au sens littéral: “Pour trouver des clients, nous abordons activement les chefs d’entreprises, les sondons aussi pour savoir s’ils ont des concepts qu’ils n’arrivent pas à développer eux-mêmes. En outre, nous comptons sur le bouche-à-oreille par le biais de nos clients existants.”

Tout cela semble si simple de la part d’Appamist avec son programme DREAMS: elle laisse les bonnes idées venir à elle, elle les développe contre monnaie sonnante et trébuchante et si cela s’avère vraiment intéressant, elle prend une participation dans la start-up. Osazee proteste prudemment contre cette présentation: “Bien sûr que cela peut être très intéressant pour nous, mais nous prenons aussi des risques. Nous remettons une offre d’un montant fixe, afin que le client sache où il va. Cela signifie qu’au préalable, nous devons effectuer une bonne estimation du temps qu’il nous faudra, des béta-tests et de la résolution des éventuels bugs. Pour le même prix, nous pouvons perdre notre culotte.”

Existe-t-il donc un fonds de réserve si de tels cas se présentent? Pas du tout. “Nous avons eu la chance que depuis les onze mois d’existence d’Appamist, nous avons bien mené notre barque, ce qui fait que nous pouvons nous le permettre”, insiste-t-il. “Nous avons créé cette affaire nous-mêmes à partir de quasiment rien et pour l’instant, nous n’avons pas besoin d’investissements complémentaires.”

“A ce que je sache, nous sommes avec Appamist les premiers à disposer d’un tel programme, par lequel nous écoutons non pas les entreprises, mais leurs directeurs nous dire quelles idées ils veulent réaliser, même si elles n’ont rien à voir avec leur activité en cours”, conclut Osazee. “Du moins à coup sûr en Belgique car je ne veux pas être à ce point naïf pour penser être le seul à l’avoir imaginé et ce, même si j’ose l’espérer.”

Appamist

Siège social: Anvers

Nombre d’associés: 2

A la recherche de capital supplémentaire?: non

Site web: www.appamist.com

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