4G à Bruxelles – La majorité se met d’accord sur les règles à respecter à partir de 2014 dans la capitale

D’ici janvier prochain, Bruxelles sera dotée de règles qui permettront le développement de la technologie 4G dans la capitale, ont annoncé vendredi la ministre bruxelloise de l’Environnement Evelyne Huytebroeck et le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort.

D’ici janvier prochain, Bruxelles sera dotée de règles qui permettront le développement de la technologie 4G dans la capitale, ont annoncé vendredi la ministre bruxelloise de l’Environnement Evelyne Huytebroeck et le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort.

La norme de 3 Volts par mètre, de mise depuis 2007 pour les antennes GSM, sera maintenue mais elle s’appliquera par paquet technologique (2G, 3G, 4G). Son respect en chaque lieu de la ville sera évalué en cumulant les ondes émises par les antennes environnantes des différents opérateurs.

Un collège permanent d’experts scientifiques, de la santé, d’économistes et de techniciens indépendants sera chargé de suivre l’évolution de ce secteur en pleine mutation et de faire rapport chaque année aux décideurs politiques régionaux. Un cadastre des lieux publics disponibles pour accueillir des antennes est en cours d’élaboration. Ce ne pourront être ni des écoles, ni des crèches, ni des hôpitaux. Au stade actuel, on en a répertorié 140. Le placement des antennes y sera réglé par contrats. Les opérateurs disposent actuellement d’une centaine d’emplacements. Il leur en faut, au total, 350.

Le parlement bruxellois sera saisi à la rentrée d’une proposition d’ordonnance déposée par les chefs de groupe de la majorité (PS;Ecolo; cdH; Open Vld; CD&V; Groen) qui se sont accordés avec le gouvernement sur ce nouveau cadre.

Le texte devrait être adopté à l’automne. D’après la ministre Huytebroeck, les arrêtés d’exécution devraient pouvoir être adoptés d’ici la fin de l’année, si bien que l’ensemble du dispositif pourra être appliqué dès 2014.

“L’objectif était d’atteindre le point d’équilibre entre le développement technologique et le respect de la santé”, a commenté le ministre-président bruxellois Rudi Vervoort. Selon lui, l’accord a été élaboré en gardant le contact avec les opérateurs. “Je ne m’attends pas à ce que ceux-ci crient victoire. On rentre dans un cadre ambitieux et contraignant qui doit à la fois permettre de multiplier les antennes 3G et de développer la 4G”, a ajouté la ministre Huytebroeck. La ministre a souligné que le principe de base des paquets technologiques, qu’elle avait mis sur la table au début de l’année, a été maintenu.

Le cadre réglementaire bruxelloise sera plus sévère que ceux appliqués en Flandre et en Wallonie. En Flandre, chaque opérateur dispose d’une marge de manoeuvre de 3V/m pour chacune des trois technologies avec un plafond total de 21,5V/m. Idem en Wallonie, mais sans plafond, a expliqué la ministre bruxelloise de l’Environnement. Rudi Vervoort a enfin insisté sur le fait que la Région-capitale était exclusivement située en milieu urbain, ce qui justifie selon lui le caractère plus restrictif de la norme bruxelloise. (Belga)

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