40 pour cent des entreprises ne mesurent pas les avantages de la SOA

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Quarante pour cent des organisations exploitant la service-oriented architecture (SOA) n’en mesurent pas la durée de retour sur investissement.

Quarante pour cent des organisations exploitant la service-oriented architecture (SOA) n’en mesurent pas la durée de retour sur investissement.

En outre, la moitié des entreprises dépourvues de SOA indiquent ne pas encore avoir mis cette architecture en oeuvre, parce qu’elles ne peuvent pas en distinguer la véritable valeur ajoutée. Voilà ce que met en lumière une étude réalisée par Gartner qui, fin 2008, a interrogé 200 entreprises dans le monde à propos de l’utilisation de la SOA.

“Nombre d’entreprises placent des attentes incroyablement élevées dans la SOA, mais elles ne sont pas souvent conscientes de la difficulté, des moyens et du temps nécessaires pour en tirer réellement avantage”, déclare Massimo Pezzini, vice-président des études chez Gartner. Selon Pezzini, beaucoup de projets SOA sont injustement qualifiés d’échec. “Cela est surtout dû au fait qu’on n’a pas mesuré correctement le succès de ce genre de projets.”

Pour être certain d’en mesurer les résultats de manière réaliste et précise, Gartner conseille aux organisations de procéder à la mise en oeuvre de la SOA en plusieurs étapes. Les entreprises ont tout intérêt à s’orienter vers une composante spécifique de la SOA. Dès que la première partie commence à porter ses fruits, les organisations peuvent prévoir d’autres objectifs, conclut Gartner de son étude. Le choix des objectifs SOA à atteindre en priorité doit être fonction des avantages que l’entreprise concernée juge comme les plus importants, ainsi que de la rapidité avec laquelle ils peuvent être atteints.

Gartner subdivise les principaux avantages de la SOA en quatre segments, à savoir une meilleure efficience des processus professionnels, des cycles de projet plus courts, une réduction des coûts du développement des applications et de la maintenance, ainsi qu’un glissement, au sein de la culture ICT, des nouveaux développements vers la réutilisation.

En collaboration avec Computable

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