1,8 zettabyte de données en 2011

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Guy Kindermans Rédacteur de Data News

La cinquième étude ‘Digital Universe’ d’IDC prévoit que cette année, 1,8 zettabyte de données environ sera généré, soit 1,8 fois 10 exposant 18 byte. Sponsorisée par le spécialiste des données et du stockage EMC, l’étude ‘Digital Universe’ d’IDC donne pour la cinquième année consécutive déjà une vision de la nature et de la quantité de données produites dans le monde en une année. Et cela augmente nettement avec pour cette année 1,8 zettabyte de données qui ne seront du reste pas toutes stockées.

La cinquième étude ‘Digital Universe’ d’IDC prévoit que cette année, 1,8 zettabyte de données environ sera généré, soit 1,8 fois 10 exposant 18 byte.

Sponsorisée par le spécialiste des données et du stockage EMC, l’étude ‘Digital Universe’ d’IDC donne pour la cinquième année consécutive déjà une vision de la nature et de la quantité de données produites dans le monde en une année. Et cela augmente nettement avec pour cette année 1,8 zettabyte de données qui ne seront du reste pas toutes stockées. Nombre d’entre elles sont en effet ‘transient’ telles les données d’un film à la demande que vous regardez, mais que vous ne stockez pas, affirme Geert Van Peteghem, country manager d’EMC Belux. 1,8 zettabyte équivaut par ailleurs à la valeur de l’ensemble des Belges expédiant trois tweets chaque minute et ce sans arrêt pendant 757.165 années, a-t-on calculé.

La majorité des données est générée par des personnes, mais 80 pour cent de ces données sont traitées, gérées ou transférées à tout moment par une entreprise. Selon IDC, 28 pour cent de ces informations devrait être protégée par une forme de sécurité, mais il est loin d’être certain que c’est vraiment le cas. La croissance des données et des informations augmentera nettement plus vite dans les années à venir (x50) que celles de l’infrastructure (x10) et du personnel ICT (x1,5).

‘Extracting value from chaos’ Les entreprises doivent se concentrer sur l’extraction rapide d’informations de ce gigantesque flux de données en temps réel. L’étude fait par ailleurs observer que la quantité de données que produisent les utilisateurs (documents, photos, musique,…) est de loin inférieure à la quantité d’informations générées à leur propos. Cette ‘ombre numérique’ d’une personne croît chaque année plus rapidement avec, outre les avantages comme des propositions plus ciblées, aussi des menaces pour la vie privée.

Pour les CIO, le défi à relever consistera à mettre au point une architecture d’informations et les moyens nécessaires en vue d’exploiter de manière sensée les flux ‘big data’ non structurés. Comme l’on pouvait s’y attendre, un rôle tout particulier sera ici attribué à l’informatique dans le nuage (‘cloud computing’), mais aussi à de l’équipement et à du software spécialisés.

Sur son site, EMC propose un aperçu de cette étude.

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