Vive inquiétude suite à des rumeurs de licenciements chez IBM et Microsoft
Même si elles n’ont pas été officiellement confirmées, les rumeurs faisant état de licenciements massifs trouvent bien leur origine auprès des employés des deux géants IT américains.
Même si elles n’ont pas été officiellement confirmées, les rumeurs faisant état de licenciements massifs trouvent bien leur origine auprès des employés des deux géants IT américains.
Cela fait quelques jours déjà qu’il règne une ambiance tendue autour de deux des plus grandes sociétés IT des Etats-Unis, IBM et Microsoft. La raison en est des rumeurs tenaces, selon lesquelles les deux firmes procéderaient à des licenciements massifs durant le mois de janvier. Ce qui est le plus inquiétant dans ces rumeurs, c’est qu’elles ont une origine interne aux deux entreprises, puisqu’elles émanent de leurs collaborateurs eux-mêmes.
Chez IBM, c’est le groupement d’employés Alliance qui tire la sonnette d’alarme. Divers collaborateurs évoquent une restructuration inopinée. L’un d’eux cite même le nombre de 16.000 licenciements, davantage donc que les 15.600 de 2002. Ce serait surtout l’usine de semi-conducteurs de Burlington qui serait touchée. IBM occupe en tout 386.000 personnes.
Chez Microsoft, les rumeurs proviennent du site MiniMicrosoft, alimenté par des initiés de l’entreprise. Ici aussi, on évoque des licenciements massifs, de l’ordre de 10 pour cent du personnel, soit 9.000 personnes. Ce serait surtout la division online MSN qui serait en ligne de mire.
Dans les deux cas, les analystes indiquent déjà qu’il y aura probablement des pertes d’emploi (et parfois même souhaitées), même si leur volume est encore en discussion. Les entreprises concernées ne donnent provisoirement guère de commentaires. “Ce n’est pas un message émanant de la direction d’IBM”, réagit Carine Goris, porte-parole d’IBM Belux. “Nous n’avons reçu aucune information faisant état d’une éventuelle restructuration. Nous ne commentons donc pas ces rumeurs.”
Chez Microsoft Belgique, le porte-parole, Edward Claessens, nous a déclaré: “Nous n’engageons plus pour le moment en Belgique, mais nous ne licencions pas non plus.” Il n’empêche que la situation est suivie de très près. “Chaque année au 15 janvier, il y a ce qu’on appelle un ‘mid year review’ chez Microsoft. Nous y analysons la situation et pouvons prendre des mesures correctrices. Nous attendrons donc cette ‘mid year review’, avant d’annoncer quoi que ce soit.”
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