Une nouvelle grande vague de licenciements chez MySpace
Le site de socialisation MySpace licencie 300 collaborateurs à l’échelle internationale, soit deux tiers de son personnel à l’étranger. Cette vague de licenciements vient s’ajouter au plan de restructuration annoncé par MySpace, la semaine dernière déjà, et qui prévoyait le départ de 30 pour cent des 1.800 employés américains.
Le site de socialisation MySpace licencie 300 collaborateurs à l’échelle internationale, soit deux tiers de son personnel à l’étranger. Cette vague de licenciements vient s’ajouter au plan de restructuration annoncé par MySpace, la semaine dernière déjà, et qui prévoyait le départ de 30 pour cent des 1.800 employés américains.
“Tout comme aux Etats-Unis, notre personnel dans le reste du monde était devenu trop imposant pour nous permettre de rester concurrentiels dans les conditions actuelles du marché”, déclare Owen Van Natta, président du management de MySpace dans un communiqué de presse, après qu’un courrier concernant les licenciements se soit… égaré sur l’internet.
MySpace enregistre ces derniers mois des chiffres de visite décevants. Le site perd rapidement des parts de marché au profit de Facebook. Le nombre de visiteurs va même en régressant, plutôt qu’en augmentant.
Le site, qui a été créé en 2003, est devenu rapidement très populaire grâce aux nombreux musiciens qui ont partagé leurs réalisations via cette plate-forme. Mais avant que MySpace puisse vraiment atteindre sa vitesse de croisière, il fut vendu par son propriétaire, Intermix, pour 650 millions de dollars à Newscorp, le groupe du magnat australien des médias, Rupert Murdoch.
MySpace possède actuellement 15 filiales dans le monde. Des emplois pourraient être supprimés en Argentine, au Brésil, au Canada, en France, en Inde, en Italie, au Mexique, en Russie, en Suède et en Espagne. Quatre bureaux seront irrémédiablement fermés. Les activités de MySpace en dehors des Etats-Unis seront centralisées à Londres, Berlin et Sydney.
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