Un recyclage plus modulaire et plus ciblé chez Evoliris
La bruxelloise Evoliris a passé en revue l’offre d’emplois ICT dans la capitale et dans les deux Brabant et va proposer aux informaticiens sans travail des formations plus ciblées et modulaires.
La bruxelloise Evoliris a passé en revue l’offre d’emplois ICT dans la capitale et dans les deux Brabant et va proposer aux informaticiens sans travail des formations plus ciblées et modulaires.
Dans son étude ‘Le marché de l’emploi ICT à Bruxelles’, le centre de références professionnelles ICT bruxellois Evoliris a effectué une analyse tant du groupe actuel des informaticiens sans emploi inscrits chez Actiris que des offres d’emploi pour informaticiens, et ce durant la période ‘de 2009 jusqu’au premier trimestre de 2010’.
Il en ressort que le groupe des informaticiens sans emploi enregistrés auprès de l’office régional bruxellois de l’emploi Actiris – quasiment deux mille au moment de l’étude – compte un nombre significatif de personnes sans emploi pendant 1 à 2 ans (20%), voire plus (35%). Quelque 20% d’entre elles sont âgées de 45 ans et plus, et 27% ont entre 35 et 44 ans. La plupart se qualifient d’actifs ‘en software’, ‘en assistance technique’ ou ‘autres informaticiens’.
Meilleure cartographie
Evoliris y a comparé les offres d’emploi proposées par Actiris, Monster et ictjob.be, en combinaison avec une enquête téléphonique réalisée auprès d’entreprises ICT, mais aussi d’entreprises d’utilisateurs finaux. Ces entreprises se situent tant à Bruxelles que dans le Brabant flamand et le Brabant wallon. Il en ressort une demande constante de personnes ayant une expertise dans la programmation (comme analyste-programmeur), où deux emplois sur cinq exigent la connaissance de Vava et/ou .Net.
Concrètement, Evoliris vise un ‘screening’ en profondeur des candidats élèves, afin que leur expertise puisse être mieux évaluée (et pas seulement être qualifiée ‘d’autres informaticiens’) et que des cours plus ciblés puissent être proposés. C’est ainsi qu’Evoliris va également offrir des unités modulaire plus brèves, ainsi que (en collaboration avec le MIC soutenu par Microsoft) la possibilité de décrocher des certificats (commerciaux). Pour tout cela, l’on ciblera avant tout le besoin des fonctions liées au software. C’est ainsi qu’on envisage de créer une sorte de formation de ‘junior developer’ pour les plus jeunes sans emploi (mais dans l’espoir de ne pas voir se répéter les formations de ‘cobolistes’ qui avaient été organisées à la va-vite dans l’optique du problème de l’An 2000). A plus long terme, Evoliris n’exclut pas que d’autres fonctions-clés soient prises en considération.
De son côté, le ministre bruxellois de l’économie, Benoît Cerexhe, a promis que le financement tant des centres de références professionnelles (comme Evoliris) que des chèques-formations (ICT et langues) serait augmenté de respectivement 500.000 et 1 million d’euros en 2011. En 2011, Evoliris pourra aussi compter sur les services d’un délégué d’Actiris.
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