L’entreprise IT canadienne CGI nomme Ben Vicca à la tête de sa filiale belge. Vicca succède à Hans Vets qui a quitté l’entreprise au début de l’été.
Vicca travaille depuis 1998 déjà chez CGI, l’ex-Logica, où il fut actif d’abord du côté des livraisons, puis davantage dans la partie commerciale de l’entreprise. Il a déjà fait partie de l’équipe dirigeante en Belgique où il était en charge du secteur public, avant d’être nommé à présent vice-président de CGI Belgium. Dans sa nouvelle fonction, il fera rapport à João Baptista, responsable chez CGI de l’Europe de l’est, centrale et du sud.
Sous sa direction, CGI entend étendre sa connaissance du marché. “Nous envisageons non seulement la technologie et les applis IT, mais aussi les processus professionnels chez nos clients et la façon dont cette technologie contribue à l’activité en général. Nos collaborateurs qui aboutiront par exemple dans une entreprise financière, sauront ce que sont les ‘payments’ et connaîtront le mode de fonctionnement de ce genre d’organisation”, affirme Vicca.
L’entreprise se focalisera sur quatre secteurs: services financiers, énergie & services publics, soins de santé & fabrication, et pouvoirs publics. Dans ce cadre, elle a réussi au début de ce mois encore à décrocher un contrat d’une valeur de 196 millions d’euros avec le groupe CGI-Intrasoft. “Nous prendrons ainsi en charge la maintenance et la gestion de l’ensemble des applis IT du Parlement européen. En même temps, il s’agit là d’un bel exemple de collaboration entre nos divisions belge et luxembourgeoise.”
‘Pas de profonde restructuration’
Ben Vicca a été désigné en juillet déjà, peu après le départ de Hans Vets. Ce dernier avait à l’époque fait comprendre à notre rédaction que CGI Belgium était aujourd’hui financièrement assez saine, mais que cela ne suffisait pas pour la maison-mère. Pour sa part, Vicca dément toute restructuration en profondeur: “Nous nous situons actuellement à un pic de notre croissance, ce qui signifie que l’entreprenariat au sein de l’entreprise s’avère crucial. Le but n’est donc certainement pas de nous lancer dans une profonde réorganisation.”
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