Télétravail: employés demandeurs, employeurs réticents
Une récente étude menée par InSites Consulting auprès de plus de 1.500 personnes en Belgique conclut que si 2 employés sur 3 seraient disposés à faire du télétravail, la moitié des entreprises n’ont aucune politique en la matière. Et la situation n’a guère évolué ces dernières années.
Une récente étude menée par InSites Consulting auprès de plus de 1.500 personnes en Belgique conclut que si 2 employés sur 3 seraient disposés à faire du télétravail, la moitié des entreprises n’ont aucune politique en la matière. Et la situation n’a guère évolué ces dernières années.
Intitulée “Employee ICT Barometer Belgium 2011”, cette étude a été menée fin 2010 auprès de 1.516 personnes pour le compte de Getronics. Il s’agit de la 3e étude de ce type.
Premier constat: le déploiement d’outils de productivité dans les entreprises reste très limité, et ne concerne surtout que les solutions de recherche de documents (notamment les intranets), de partage de calendrier, et très peu les outils collaboratifs. Or il s’agit là de la base technologique pour favoriser le télétravail. Et surprise, les employés affirment avoir toujours plus de difficultés à retrouver l’information qu’ils recherchent.
Par ailleurs, si l’accès internet sans fil est en progression aui sein des entreprises, l’accès à distance à l’e-mail et à l’intranet d’entreprise est en stagnation (un peu plus de 60% peut consulter son courriel à distance), tandis que l’accès sans restriction à l’internet dans l’entreprise est en diminution (38% avaient un accès illimité en 2010, contre 46% en 2009).
Le déploiement du floating desk (parfois appelé flexdesk ou bureau flexible, bref le fait pour un employé de ne plus disposer d’un bureau fixe) est en très lente progression dans notre pays, de 31% d’entreprises en 2009 à 37% fin 2010.
En revanche, les entreprises se montrent très réticentes à encourager le travail à domicile. En effet, 1 employeur sur 4 n’autorise aucunement le télétravail, alors que 2 employés sur 3 estiment qu’ils seraient plus productifs en travaillant de chez eux. Outre l’augmentation de la productivité, ils évoquent une qualité de vie améliorée et une plus grande concentration.
Nous reviendrons plus en détail sur l’étude dans un prochain numéro de Data News.
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