Si vous recherchez la promotion, n’optez pas trop pour le télétravail!

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Els Bellens

Les personnes qui sont plus souvent présentes au bureau, ont plus de chances d’être promues. Voilà ce qu’estime le spécialiste du recrutement Robert Half dans le cadre d’une étude. Une grande partie des employés considèrent cependant le travail hybride comme plus important.

Plus de 7 employeurs sur 10 sont enclins à promouvoir plus rapidement les employés physiquement présents au bureau que leurs collègues travaillant à domicile. Voilà ce que révèle Robert Half dans son ‘Guide des salaires 2025’. L’enquête a été effectuée auprès de 1.500 employés des secteurs public et privé, ainsi que de firmes cotées en Bourse dans les trois régions de la Belgique (Bruxelles, Flandre, Wallonie).

Les employés ne souhaitent toutefois pas revenir en masse au bureau. Quatre personnes sur dix préfèrent en effet le travail hybride. Elles sont prêtes à accepter moins de chances promotion, voire un risque de licenciement.

Les résultats semblent montrer que le travail hybride ou à domicile a un effet sur la carrière. C’est ainsi que 71 pour cent des employeurs interrogés indiquent qu’ils accordent plus souvent des promotions aux employés physiquement présents au bureau. C’est plus souvent le cas dans les grandes entreprises que dans les petites entreprises, et davantage à Bruxelles qu’en Flandre ou qu’en Wallonie.

Mais revenir en arrière jusqu’à l’époque d’avant-pandémie ne semble pas particulièrement attirer les employés. Quatre personnes sur dix sont prêtes à venir au bureau plus souvent, si cela peut leur permettre d’obtenir une promotion. Un cinquième (22 pour cent) préférerait continuer à télétravailler plutôt que d’obtenir une promotion. Pour 15 pour cent, la fin du télétravail serait même une raison pour chercher un nouvel employeur.

Salaire

Comme il sied à un guide salarial, Robert Half a également posé des questions sur les salaires des participants à l’étude. La moitié des employeurs interrogés (52 pour cent) accordent des augmentations de salaire sur la base d’objectifs de performance individuels des employés ou pour pouvoir les conserver. C’est surtout le cas des grandes entreprises et des organisations du secteur public.

Autre résultat étonnant: à peine une firme sur cinq ajuste ses salaires pour pouvoir rivaliser avec d’autres entreprises. Cela semble étrange, particulièrement dans les secteurs où il y a de nombreux postes vacants. Parmi les employés, 18 pour cent s’attendent à une augmentation de salaire en fonction des performances, et 22 pour cent, lorsqu’ils ont acquis de nouvelles compétences ou qualifications. Un quart (24 pour cent) s’attend à une hausse de salaire chaque année.

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