She Goes ICT – que sont devenues les ex-jeunes lauréates? (2ème partie)
En préambule à l’élection de l’ICT Woman of the Year et du cinquième Young ICT Lady of the Year, refaisons connaissance, si vous le voulez bien, avec les jeunes lauréates des éditions précédentes. Aujourd’hui, nous donnons la parole à Karlien Vanden Eynde, qui l’avait emporté en 2012.
Nous avons rencontré une Karlien Vanden Eynde très affairée. Elle venait en effet à peine de déménager à Seattle pour entamer une nouvelle page de son histoire chez Microsoft. C’est en 2012 qu’elle fut élue la première Young ICT Lady of the Year.
Quel regard portez-vous sur votre titre de Young ICT Lady?
“Au début, il m’a fallu chercher un peu ce que l’on attendait de moi, puisque c’était une première. Ce fut un bond dans l’inconnu, mais aussi, évidemment, une expérience fantastique, surtout en combinaison avec Martine Tempels qui fut désignée ICT Woman of the Year cette année-là. Martine est aussi devenue mon mentor et m’a impliquée dans chaque activité: dans les écoles et chez ADM notamment. J’ai donc beaucoup appris d’elle. Quand on travaille dans l’ICT, cela ouvre énormément de portes, et l’on rencontre beaucoup de gens. Mais cela m’a aussi détendue. Par nature, je n’étais en effet pas enthousiaste quand il s’agissait d’effectuer des présentations, mais ensuite, j’ai appris à y arriver de manière plus, disons, confortable. Parler en public, c’est quelque chose que je trouve à présent nettement plus agréable. Aujourd’hui encore, l’on m’invite régulièrement grâce à ce titre de Young ICT Lady à prendre la parole dans des écoles ou à des événements.”
Ce fut un bond dans l’inconnu, mais aussi une expérience fantastique
Comment votre carrière a-t-elle entre-temps évolué?
A l’époque, j’étais responsable de l’hébergement chez Microsoft Belux. Il est malaisé de dire ce que le titre que j’ai obtenu, m’a apporté, mais le fait est qu’il a déclenché des réactions positives et une visibilité au sein de l’entreprise. Deux ans plus tard, je suis devenue maman et j’ai pris quelque mois de congé de maternité, pour assumer ensuite une nouvelle fonction, celle de Sales Excellence Lead, où je suis en charge de tout ce qui est SMS&P (Small and Midmarket Solutions & Partners). Comme j’ai été élue Young ICT Lady, mes managers savaient aussi que je prenais souvent la parole et que je visitais des événements, mais que j’avais également de l’expérience au niveau des entretiens avec des CEO et CIO. Il va de soi en outre que l’on acquiert pas mal de connaissance en dehors de l’entreprise, notamment grâce à ma mentor Martine.”
Depuis cet été, je recherchais un emploi à l’étranger. Mon mari travaille aussi pour Microsoft et s’était vu proposer un poste au siège central de Seattle. Moi-même j’y deviendrai le mois prochain Senior Product Segment Manager. Je travaille pour la plate-forme ‘cloud’ au sein du segment SMB. Mon titre y a-t-il contribué? Peut-être pas directement, mais ce fut à coup sûr un avantage durant les entretiens.”
Quels conseils prodigueriez-vous aux jeunes femmes actives dans l’ICT?
“De toujours sortir de leur zone confort. Je me suis toujours concentrée sur ce point. En tant que Young ICT Lady, tel fut certainement le cas au niveau de la prise de parole en public et de la confiance en soi. Quant à savoir si une jeune femme a aussi son mot à dire parmi tant d’hommes, il faut s’assumer soi-même: si quelqu’un vous offre une opportunité, comme parler devant une salle bondée d’étudiants de dernière année, vous devenez certes quelque peu nerveux, mais c’est alors votre for intérieur qui vous dit: ‘il faut le faire tout simplement!’. Ce furent là des expériences très positives, et cela a énormément amélioré mes techniques de présentation. Il en va de même quand il s’agit d’assumer ses responsabilités dans le cadre d’un projet. Nombre de femmes se sous-estiment sur ce plan. Je leur conseille de relever la tête et d’y aller!”
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