Qui est Tim Cook?

Frederik Tibau est rédacteur chez Data News.

Quand Steve Jobs annonce son départ, c’est tout le secteur technologique qui est en état de choc. Son successeur tout désigné Tim Cook est appelé à assumer la tâche ingrate de marcher dans les traces d’un homme qui personnifie son entreprise. Mais qui est donc vraiment ce bras droit de Jobs?

Quand Steve Jobs annonce son départ, c’est tout le secteur technologique qui est en état de choc. Son successeur tout désigné Tim Cook est appelé à assumer la tâche ingrate de marcher dans les traces d’un homme qui personnifie son entreprise. Mais qui est donc vraiment ce bras droit de Jobs?
Tim Cook est d’origine modeste. Ce fils de docker et d’une femme au foyer a vu le jour en 1960 dans la pette ville de Robertsdale en Alabama. Après avoir obtenu son diplôme de bachelier ingénieur industriel à l’université d’Auburn, il rejoignit la Duke University Fuqua School of Business, où il décrocha un MBA en 1988.

En 1998, Cook, à l’époque VP Corporate Materials chez Compaq, quitte cette dernière pour travailler chez Apple. Précédemment, il avait déjà fait parler de lui chez le concurrent IBM. Aujourd’hui, Cook siège du reste aussi au sein du conseil d’administration de Nike.

Les personnes proches de Jobs estiment que l’attitude imperturbable de Cook s’avéra déterminante lors de son engagement chez Apple. “Pour Steve, il faut un qu’il y ait un lien émotionnel”, aurait déclaré plus tard l’un des recruteurs d’Apple.

Tim Cook est connu pour être quelqu’un de calme, serein et secret, à maints égards l’opposé de son prédécesseur. Mais Cook est aussi un grand travailleur, connu pour sa grande intensité dans l’effort. Sa journée de travail normale débute par la consultation de ses mails vers quatre heures et demie du matin. Même le dimanche soir, il n’hésite pas à convoquer ses collaborateurs pour préparer la semaine suivante.

Lorsque Cook prendra le gouvernail d’Apple, ce ne sera du reste pas la première fois. En 2004, l’assistant de Jobs occupa déjà temporairement la fonction de CEO pendant les deux mois durant lesquels le grand timonier se remettait de son cancer du pancréas.

En 2009, Cook fit de même, cette fois durant plusieurs mois, quand Jobs subit une transplantation du foie. Et en janvier de cette année, Cook remplaça Jobs, lorsque ce dernier prit ‘un congé médical’.

Football américain

Sur Wikipedia, l’on peut lire que Tim Cook s’adonne souvent à des séances de fitness et qu’il aime aussi se promener et faire du vélo. En outre, il serait un fan du football américain, mais uniquement comme spectateur. Sur le plan de sa vie personnelle, l’on ne sait pas grand-chose, même s’il est souvent cité comme ‘l’homo le plus influent de la Silicon Valley’.

A propos d’un possible départ de Steve Jobs de son poste de CEO, il expliquait ceci il n’y a pas si longtemps: “Come on, replace Steve? No. He’s irreplaceable. That’s something people have to get over. I see Steve there with gray hair in his 70s, long after I’m retired.”
Même s’il s’est trompé en la circonstance, Cook est apprécié par le personnel d’Apple. En outre, l’homme est depuis un petit temps déjà familier avec les responsabilités qui lui incomberont en tant que directeur de l’entreprise la plus riche au monde.

Après 13 années d’activité chez Apple, Cook est également entièrement imprégné de la philosophie de l’entreprise. On l’a suffisamment constaté quand il devait répondre à des questions portant sur l’absence de Jobs en 2009. Il est fort à parier que son discours initial de CEO d’Apple ressemblera fortement à ce qu’il avait déclaré à l’époque:

“There is an extraordinary breadth and depth and tenor among the Apple executive team. These executives lead over 35,000 employees that I would call all wicked smart. And that’s in all areas of the company from engineering to marketing to operations and sales and all the rest. And the values of our company are extremely well entrenched.” “We believe that we’re on the face of the earth to make great products and that’s not changing. We’re constantly focusing on innovating. We believe in the simple, not the complex. We believe that we need to own and control the primary technologies behind the products that we make. And participate only in markets where we can make a significant contribution. We believe in saying no to thousands of projects so that we can really focus on the few that are truly important and meaningful to us.” “We believe in deep collaboration and cross-pollenization of our groups which allow us to innovate in ways that others cannot. And frankly, we don’t settle for anything less than excellence in every group in the company — and we have the self honesty to admit when we’re wrong and the courage to change.” “And I think regardless of who is in what job, those values are so embedded in this company that Apple will do extremely well.”

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