Patrik Vandewalle lance Skelia en Ukraine

Patrik Vandewalle a lancé une entreprise de nearshoring conjointement avec deux partenaires. Skelia formera des équipes ICT structurelles en Ukraine et permettra à ses clients d’engager simplement ces équipes, s’ils le souhaitent.

Patrik Vandewalle a lancé une entreprise de nearshoring conjointement avec deux partenaires. Skelia formera des équipes ICT structurelles en Ukraine et permettra à ses clients d’engager simplement ces équipes, s’ils le souhaitent.

Il n’a pas fallu attendre longtemps pour que Vandewalle fasse à nouveau parler de lui. Après son départ de chez Econocom, l’ex-CEO avait déclaré qu’il était prêt à créer de petites entreprises dans de nouveaux segments porteurs. Il a donc tenu parole.

Skelia existait en fait déjà sous la forme d’une entreprise unipersonnelle à Luxembourg. Olivier Istace y a développé des logiciels et a également effectué des travaux en Ukraine. Aujourd’hui, Istace, conjointement avec Koen Anseeuw et Patrik Vandewalle, constituent une entreprise entièrement nouvelle portant le même nom, même si un fil rouge demeure en place avec l’Ukraine.

“Olivier Istace est marié avec une Ukrainienne, ce qui explique notre lien avec ce pays, explique Vandewalle. Les grands avantages de l’Ukraine, c’est sa proximité, son niveau de formation élevé et sa correspondance culturelle avec la Belgique. Lviv, la ville où nous travaillons et où nous avons créé la filiale, est une agréable cité estudiantine comme Louvain et figure même sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco.”

Skelia travaille exclusivement avec des équipes dédiées et n’héberge pas de ‘pool’ de différents profils sous un même toit. “Le but n’est pas de déléguer des gens chez les clients sur la base de projets, y déclare-t-on. Ce que nous allons faire, c’est développer un véritable département pour le client dans un environnement à faible coût.”

Contrairement aux entreprises de services ICT classiques, Skelia se dit prête aussi à revendre simplement un département fonctionnant bien. “Si le client est satisfait et souhaite disposer de l’entité, nous la scinderons en une entreprise séparée que nous revendrons.”

Vandewalle déborde d’ambition: “Les perspectives de croissance des entreprises actives en nearshoring semblent très bonne, surtout à présent que la situation économique force pas mal de sociétés à réduire leurs coûts. Sous-traiter ou déplacer leur département IT est donc une piste intéressante. A dire vrai, l’Inde est peut-être encore un rien meilleur marché, mais avec l’Ukraine, nous sommes de toute façon plus compétitifs que les autres pays d’Europe de l’Est.”

Pour une équipe de 20 informaticiens, les entreprises intéressées doivent compter sur 150 EUR/jour environ. “Mais tout est compris, ajoute Vandewalle. Les bâtiments, l’infrastructure, jusqu’à et y compris notre propre marge. Dans la pratique, cela signifie que pour le prix d’un consultant ici, vous pouvez en disposer de cinq chez Skelia. Et cinq qui ont un niveau supérieur à ce qu’on trouve en Belgique.”

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