Outsourcing IT d’ArcelorMittal limité après la fronde syndicale
La fronde syndicale chez ArcelorMittal du début de cette année contre le contrat d’externalisation de l’informatique européenne avec CSC a porté ses fruits. Dans l’accord définitif, seule la moitié des informaticiens d’ArcelorMittal – 242 pour être précis – devra passer chez CSC. CSC a finalement décroché le contrat de cinq ans de HCL Technologies. Elle l’a emporté face à HP, IBM, Wipro et Capgemini qui étaient également en lice précédemment. Aucune information n’a été fournie quant à la valeur du contrat.
La fronde syndicale chez ArcelorMittal du début de cette année contre le contrat d’externalisation de l’informatique européenne avec CSC a porté ses fruits. Dans l’accord définitif, seule la moitié des informaticiens d’ArcelorMittal – 242 pour être précis – devra passer chez CSC.
CSC a finalement décroché le contrat de cinq ans de HCL Technologies. Elle l’a emporté face à HP, IBM, Wipro et Capgemini qui étaient également en lice précédemment. Aucune information n’a été fournie quant à la valeur du contrat. CSC sera chargée de l’infrastructure informatique européenne d’ArcelorMittal, tant au niveau de l’entreprise (hébergement d’applications et web, centre de données, stockage, mainframe, continuité de l’activité et reprise après sinistre) qu’au niveau des postes de travail (desktop, réseau, communication et collaboration, impression, sécurité et assistance helpdesk). La fourniture de service commencera au quatrième trimestre de 2011.
Les syndicats avaient protesté vivement contre ces projets d’outsourcing. Au cours des derniers mois, tous s’étaient mobilisés pour en limiter les conséquences. Avec succès, manifestement. Alors que près de 500 personnes au niveau européen – et 80 en Belgique – devaient initialement passer chez CSC, ces chiffres ont à présent été ramenés à 242 pour l’ensemble de l’Europe et 35 en Belgique, comme nous le confirme Werner De Pauw du syndicat LBC. Parmi ces 35 postes en Belgique, 19 se trouvent sur le site de Gand d’ArcelorMittal, 14 à Liège et 2 à Genk. “Nous pouvons l’accepter, même si nous trouvons qu’il s’agit là du maximum absolu.”
“Nous avons pu faire en sorte de retirer de l’externalisation les fonctions les plus critiques”, poursuit W. De Pauw. “De plus, il a été convenu que les gens qui passent chez CSC y assureront le transfert de connaissances pendant quelque temps, mais qu’ils auront ensuite la possibilité de revenir chez ArcelorMittal, s’ils le souhaitent encore.”
Aucun triomphalisme dans le camp syndical, néanmoins. “Nous continuons à suivre ce dossier. Il reste encore à attendre de voir quelle sera la qualité du service. Selon nous, elle ne sera jamais la même qu’auparavant. De plus, le départ de ces collaborateurs signifie une perte de précieuses connaissances pour nous.”
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici