NRB: la tension monte de 2 crans
Grève d’une journée ce lundi chez le fournisseur liégeois de services informatiques NRB. Le dialogue est rompu entre la direction et les représentants syndicaux.
Grève d’une journée ce lundi chez le fournisseur liégeois de services informatiques NRB. Le dialogue est rompu entre la direction et les représentants syndicaux.
Depuis de nombreux mois, les divergences de vue sont palpables entre la direction du prestataire de services NRB, installée sur les hauteurs de Liège, est les représentants du personnel. En cause au départ un plan d’économies de 8,5 millions EUR faisant suite à une étude commanditée par le consultant McKinsey. Dans un premier temps, la direction avait décidé de retirer son plan, sans pour autant abandonner l’idée de réaliser des économies. Et cet été, le rachat d’Adinfo avait quelque peu mis le dossier sous l’étouffoir. Sans pour autant rassurer les syndicats qui estimaient que la direction devait se montrer “imaginative” et “ne pas toucher au salaire poche des quelque 600 membres du personnel.” Du coup, la direction avait envisagé un retour aux 38h/semaine et la suppression de certains avantages, comme l’assurance groupe.
Les 10 et 15 novembre dernier, deux actions de grève avaient été menées, à Nannine d’abord, aux Hauts-Sarts ensuite. Ce lundi, c’est une grève totale de 24 h qui touche l’entreprise, du jamais vu dans l’entreprise. “La direction ne montre aucun signe d’une prise de conscience relative à la situation vécue dans l’entreprise”, estime la CNE/Secta. Certes, NRB continue à décrocher des contrats, poursuit le syndicat, mais “la direction continue à répéter que des économies doivent être réalisées sur le personnel pour pouvoir être à niveau avec le marché et présenter des prix concurrentiels à ses clients.”
Les syndicats ajoutent que “aucun service minimum ne sera assuré, seule une gestion minimale du risque informatique sera prévue.”
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