Nokia Siemens Networks supprime17.000 emplois
Nokia Siemens Networks va supprimer 17.000 emplois suite à une restructuration mondiale. L’entreprise entend désormais se concentrer sur le haut débit mobile et les services. “Les acteurs ‘end-to-end’ ne peuvent plus réussir dans ce business”, y déclare-t-on.
Nokia Siemens Networks va supprimer 17.000 emplois suite à une restructuration mondiale. L’entreprise entend désormais se concentrer sur le haut débit mobile et les services. “Les acteurs ‘end-to-end’ ne peuvent plus réussir dans ce business”, y déclare-t-on. D’ici la fin 2013, l’entreprise doit économiser 1 milliard d’euros. Il en résulte que 17.000 emplois doivent passer à la trappe à l’échelle mondiale, ce qui correspond à un quart du personnel qui est actuellement de 74.000 personnes.
Ces dernières années, Nokia Siemens Networks a essuyé de fortes pertes et est aux prises avec une concurrence féroce, notamment de la part de la chinoise Huawei et de la suédoise Ericsson. Fin septembre, l’on apprenait encore que Nokia et Siemens injecteraient 1 milliard d’euros dans leur co-entreprise (‘joint venture’). Les tentatives de vendre NSN ont été abandonnées cet été.
Selon le site web de l’entreprise, Nokia Siemens Networks occupe 325 personnes en Belgique dans ses bâtiments d’Herentals, Diegem, Bruxelles et Mons. L’entreprise travaille notamment pour les opérateurs télécoms Belgacom, Telenet, Base et Mobistar.
Jean Luc Devisscher, responsable marketing pour l’Europe occidentale, ne sait pas encore s’il y aura des conséquences pour les collaborateurs belges. Quant au CEO de NSN, Rajeev Suri, il ne souhaite pas encore révéler la répartition géographique des licenciements.
La direction accepte seulement de dire que NSN se focalisera désormais uniquement sur le haut débit mobile et les services. Les éléments qui ne font pas partie des activités de base de l’entreprise, seront stoppés ou vendus.
Suri se réfère à l’exemple du fabricant canadien de hardware DragonWave qui, plus tôt ce mois-ci, a racheté la division micro-ondes de Nokia Siemens Networks. “Nous sommes le premier grand producteur d’infrastructures à effectuer ce pas difficile”, ajoute Suri, “et nous le faisons pour offrir à notre entreprise une perspective saine à long terme.”
“Les acteurs ‘end-to-end’ ne peuvent plus réussir dans ce business”, prévient encore le CEO.
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