Magnette s’en prend publiquement à Bellens
Le ministre des entreprises publiques Paul Magnette (PS) est, à l’entendre, profondément irrité par le comportement du CEO de Belgacom, Didier Bellens. Il l’a laissé clairement entendre hier jeudi au cours d’une séance de questions à la Chambre. La commission Infrastructure de la Chambre va de nouveau entendre le directeur de l’entreprise télécom. Ce jeudi à la Chambre, Magnette a répondu aux questions posées par Stefaan Van Hecke (Groen), Catherine Fonck (cdH) et Karine Lalieux (PS) au sujet de Bellens. Selon des articles parus dans les journaux De Tijd et De Morgen, ce dernier aurait menti à propos de sa protégée Concetta Fagard lors de son passage à la commission de la Chambre compétente.
Le ministre des entreprises publiques Paul Magnette (PS) est, à l’entendre, profondément irrité par le comportement du CEO de Belgacom, Didier Bellens. Il l’a laissé clairement entendre hier jeudi au cours d’une séance de questions à la Chambre. La commission Infrastructure de la Chambre va de nouveau entendre le directeur de l’entreprise télécom. Ce jeudi à la Chambre, Magnette a répondu aux questions posées par Stefaan Van Hecke (Groen), Catherine Fonck (cdH) et Karine Lalieux (PS) au sujet de Bellens. Selon des articles parus dans les journaux De Tijd et De Morgen, ce dernier aurait menti à propos de sa protégée Concetta Fagard lors de son passage à la commission de la Chambre compétente.
“Après la saga de cet été et les plaintes portant sur des actes d’harcèlement de la part de Fagard, l’administrateur délégué était venu exposer sa version des faits lors d’une audition parlementaire. Il avait à cette occasion rejeté en grande partie la faute sur ses collaborateurs, en suggérant qu’il n’en avait été informé qu’au dernier moment et qu’il ne savait pas encore tout. Nous pensions que l’affaire était de ce fait terminée. Tel n’est manifestement pas le cas, car la presse a présenté ces derniers jours un tout autre son de cloche”, a indiqué Catherine Fonck.
Dans sa réponse, le ministre Magnette a déclaré ‘regretter cet interminable feuilleton’. Selon lui, cela porte atteinte à l’une des plus importantes entreprises du pays et indirectement aussi à ses 17.000 collaborateurs, à ses millions de clients et à l’Etat, qui est son actionnaire principal.
“Tout comme vous, cette attitude m’irrite au plus haut point, et je pèse mes mots. Je continuerai à le répéter aux administrateurs dans l’espoir que cette saga prenne fin le plus rapidement possible”. Il est du reste étonnant qu’un membre du PS s’en prenne publiquement à Bellens. Les socialistes francophones ont en effet toujours soutenu le patron de Belgacom, mais les choses semblent changer en raison aussi d’une série de révélations parues cette semaine dans De Morgen (notamment des pratiques de mise sur écoute et des primes de départ démesurées pour des cadres licenciés).
Au terme de la réponse de Magnette, Lalieux et Fonck ont annoncé que la commission Infrastructure allait de nouveau entendre Bellens, sans doute mardi prochain déjà.
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici