Les syndicats de Proximus parlent de “victoires morales”

Stefan Grommen Stefan Grommen est rédacteur de Data News.

Les syndicats de Proximus, filiale de Belgacom, ont, à les entendre, obtenu “quelques victoires morales” au cours de la réunion de conciliation avec la direction à propos du conflit social en cours portant sur l’éco-chèque.

Les syndicats de Proximus, filiale de Belgacom, ont, à les entendre, obtenu “quelques victoires morales” au cours de la réunion de conciliation avec la direction à propos du conflit social en cours portant sur l’éco-chèque.

Et ce, parce que la présidente du bureau de conciliation a fait quelques recommandations qui vont dans le sens demandé par les syndicats. La question est de savoir si Belgacom en tiendra compte.

Chez Proximus, il règne depuis quelques mois déjà un malaise à propos de la décision unilatérale prise par la direction de payer l’augmentation salariale de 125 euros prévue pour 2009 sous la forme d’un éco-chèque. “Rien ne change à propos de l’éco-chèque, mais dans son PV, la présidente affirme que cet avantage fera désormais partie du package salarial, quelque chose que la direction laissait jusqu’à présent dans le flou, étant donné l’intégration imminente de Proximus dans Belgacom. Belgacom devra donc cette fois en tenir compte lors de l’harmonisation des conditions de salaire et de travail”, déclare Robert Veekman, représentant syndical (CNE).

“Dans le PV, la direction de Proximus est également sommée de démarrer des négociations à propos du crédit-temps, de l’emploi des travailleurs temporaires et plus âgés. Jusqu’à présent, cela avait été refusé car la direction n’avait reçu aucun mandat de la part de Belgacom pour négocier à ce sujet. En outre, selon la présidente, il convient de trouver une solution pour l’augmentation salariale sectorielle prévue des employés des services staff et support de Proximus qui avaient été intégrés à Belgacom l’année dernière déjà, mais sans être pris en considération jusqu’à présent”, ajoute Veekman.

“Pour nous, c’est un moment très délicat car si Belgacom fait fi de ces recommandations, nous saurons immédiatement ce qui attend les 2.500 autres collaborateurs des filiales, qui seront comme prévu intégrés à Belgacom à partir du début de 2010”, poursuit encore Robert Veekman. Il est aussi très contrarié par l’intimidation de la part de la direction de Proximus qui exige des membres du personnel une déclaration écrite sur l’honneur qu’ils étaient ou non impliqués dans les diverses actions menées en juillet et en août contre l’éco-chèque.

Source: Belga

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