Les syndicats bloquent l’accès au siège principal de Proximus
Depuis ce matin, le personnel de l’opérateur GSM Proximus ne peut plus pénétrer dans le siège principal de l’entreprise situé à Bruxelles en raison d’une action syndicale en front commun. Cette action est menée pour protester contre “la restructuration larvée effectuée par la maison mère de Proximus, Belgacom”.
Depuis ce matin, le personnel de l’opérateur GSM Proximus ne peut plus pénétrer dans le siège principal de l’entreprise situé à Bruxelles en raison d’une action syndicale en front commun. Cette action est menée pour protester contre “la restructuration larvée effectuée par la maison mère de Proximus, Belgacom”.
Voilà ce que déclare le représentant du syndicat chrétien des employés et cadres CNE chez Proximus, Robert Veekman. 2.000 personnes travaillent au siège central de Proximus.
“Actuellement, quelque 35 personnes sont rassemblées devant le siège central de Proximus à Bruxelles. Quelques personnes mènent aussi une action symbolique devant les tours bruxelloises de Belgacom”, ajoute Veekman.
“Nous voulons attirer l’attention sur le fait que Belgacom est en train de réaliser une restructuration larvée. Proximus est de plus en plus intégrée dans Belgacom, sans concertation sociale”, explique Veekman. Après les élections sociales débuteront des négociations avec la direction au sujet du département ‘staff & support’. “Beaucoup d’autres services sont réorganisés sous le manteau. Nous l’avons déjà répété plusieurs fois à la direction, mais sans aucune réaction de sa part”, conclut le représentant syndical.
Veekman s’attend à ce que l’action, qui durera tout cette journée de lundi, générera surtout des retards au niveau administratif au service clientèle. Le personnel en grève est soutenu par celui d’Anvers et de Mons. Une deuxième journée de protestation est déjà prévue le 22 mai.
Source: Belga
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