Les robots s’accaparent nos emplois aujourd’hui déjà
Il est clair que certains emplois disparaîtront à terme, mais ce phénomène a déjà débuté. L’automatisation et la délocalisation font en effet en sorte que certains profils sont moins recherchés actuellement déjà.
ING a examiné les glissements sur le marché du travail entre 2011 et 2015. Au cours de cette période, 0,9 pour cent d’emplois est venu s’ajouter. Mais cette croissance ne concerne pas tous les jobs. C’est ainsi que le nombre d’emplois pour du personnel administratif a régressé de 19,8 pour cent. Pour les techniciens et les professions apparentées, le recul est de 8,8 pour cent. A l’inverse, la croissance la plus forte est enregistrée au niveau des managers (16,3 pour cent) et des professions intellectuelles, scientifiques et artistiques (13,6 pour cent).
La raison réside d’une part dans la délocalisation vers des pays émergents, mais d’autre part aussi dans l’automatisation par des ordinateurs et des robots. ING met en garde contre le fait que ce sont surtout les tâches routinières susceptibles d’être subdivisées qui courent un grand risque d’être effectuées par des machines. Les travaux cognitifs peuvent également être menacés par l’analyse de données massives (big data), permettant aux ordinateurs d’apprendre par eux-mêmes.
Par ailleurs, il y a des tâches complexes, non routinières, inextricables qui exigent une grande créativité ou une interaction humaine. Selon ING, elles resteront provisoirement hors d’atteinte. La catégorie d’emplois destinée à commander ou à entretenir les machines et qui représente aujourd’hui 119.000 jobs dans notre pays, devrait progresser aussi précisément parce qu’il y a de plus en plus de machines dont il faut assurer la maintenance.
Ce jeudi 28 avril, Data News organisera le salon de l’emploi MatchIT. Nous y prévoyons notamment un débat consacré aux robots sur le lieu de travail. Voulez-vous y participer gratuitement? Enregistrez-vous ici maintenant!
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