Les fondateurs d’Orqua disent adieu à Centric
David Van Waesberghe et son épouse Nancy Steels, administrateurs délégués d’Orqua, Centric Managed Services Antwerp et Centric Managed Services Brussels, ont annoncé leur départ. “Curateurs, avocats, arrangements,… Ce n’est pas là notre tasse de thé.”
David Van Waesberghe et son épouse Nancy Steels, administrateurs délégués d’Orqua, Centric Managed Services Antwerp et Centric Managed Services Brussels, ont annoncé leur départ. “Curateurs, avocats, arrangements,… Ce n’est pas là notre tasse de thé.”
David Van Waesberghe et Nancy Steels quitteront Centric le 31 décembre 2007. “Nancy et moi, nous sommes des entrepreneurs”, déclare franchement Van Waesberghe. “Nous avons fondé Orqua en 1998 dans le garage de mes parents. L’entreprise a connu un succès inespéré. L’an dernier, alors que nous attendions la naissance de notre fille Véronique, nous avons décidé de vendre Orqua à Centric, une société faisant elle aussi la part belle à l’esprit d’entreprise. Le but était de pouvoir travailler à un autre niveau.”
Durant les 12 premiers mois qui ont suivi la reprise, la situation fut assez calme, sans grand changement. Mais ensuite, toute l’affaire Apem a littéralement bouleversé la vie de Van Waesberghe et Steels. “Nous ne faisions plus ce que nous aimions faire, c’est-à-dire nous trouver parmi le personnel et avoir des contacts avec les clients. Ces derniers mois, nous devions au contraire passer notre temps avec des curateurs et des avocats.”
De plus, le fonctionnement au sein de la structure d’une grosse société ne semblait pas convenir au couple. “Nous n’avions jamais travaillé pour un employeur. Si l’entrepreneur que vous êtes, se retrouve subitement avec deux étages au-dessus de la tête, il vous faut parfois accepter la volonté de quelqu’un d’autre et effectuer des choses contre votre gré.” Est-ce là une flèche décochée en direction de Gerard Sanderink, l’autoritaire CEO de Centric? “J’ai trop de respect pour l’entrepreneur qu’est Sanderink. Il ne nous a jamais barré la route. Mais avec un peu de recul, nous nous rendons compte qu’au sein de Centric, il règne une autre culture que chez Orqua. Nous étions probablement plus ‘soft’, plus flamands…”
Chez Centric, des négociations seraient déjà en cours quant à un successeur possible. Ce dernier devrait être également bientôt présenté à Van Waesberghe et Steels. “Car nous nous entendons très bien avec les gens de l’ex-Orqua, de Gecotec et d’Apem.”
Le duo envisage à présent son avenir dans un autre secteur. “Nous sommes actifs depuis 5 ans déjà dans une petite entreprise d’immobilier, Castello Rioja. Nous allons l’étendre. Je continue d’ailleurs à étudier: je suis un ‘master in real estate’.” Le secteur IT leur paraît en tout cas bouché pour un certain temps. “Je ne vais certainement rien entreprendre qui aille à l’encontre de mon contrat. En outre, comme Orqua a été une réussite, j’ambitionne de d’en créer une deuxième.”
Van Waesberghe est réconforté par les réactions qui ont suivi son annonce aux collaborateurs. “Chez nous, les gens ont toujours dû travailler très fort. Je pensais parfois que nos collaborateurs nous haïraient à cause de cela. Mais à l’annonce de notre départ, c’était vraiment la désolation qui régnait. Et les nombreuses réactions dont nous avons fait l’objet par après, témoignaient de beaucoup de respect.”
Vous avez repéré une erreur ou disposez de plus d’infos? Signalez-le ici