Les directeurs ICT les moins satisfaits de leur emploi
Seuls 2 CIO sur 5 s’avouent épanouis dans leur travail. Soit moins que les directeurs d’autres entités. Parmi les CIO mécontents, plus de la moitié quittent leur employeur dans l’année. Des perspectives de promotion insuffisantes et le développement personnel constituent des facteurs plus déterminants que le salaire.
Seuls 2 CIO sur 5 s’avouent épanouis dans leur travail. Soit moins que les directeurs d’autres entités. Parmi les CIO mécontents, plus de la moitié quittent leur employeur dans l’année. Des perspectives de promotion insuffisantes et le développement personnel constituent des facteurs plus déterminants que le salaire.
En dépit de conditions de travail légales et extra-légales toujours plus avantageuses, de nombreux directeurs ICT se déclarent insatisfaits dans leurs fonctions actuelles. Seuls 41% d’entre eux se disent satisfaits, selon une enquête récente menée aux Etats-Unis par l’agence de recrutement ExecuNet. Parmi les patrons IT qui se montrent mécontents, 52% prévoient de quitter leur employeur dans l’année.
Toujours selon l’enquête, les motifs d’insatisfaction ne se situent pas tant dans le niveau de rémunération que dans des perspectives d’évolution de carrière limitées (13%) ainsi que dans l’absence de défi et de développement personnel (13% également). De même, de nombreux ICT managers affirment éprouver des difficultés avec la culture d’entreprise et avec leur hiérarchie (10% dans les deux cas). Enfin, ils sont 9% à se plaindre de leur rémunération.
Le directeur ICT se révèle en fait plus mécontent que les autres patrons d’autres divisions. D’après Dave Opton, auteur de l’étude, le responsable ICT est souvent pris en tenailles entre les différentes entités qui défendent chacune leur “chapelle”. Or sa tâche consiste précisément à tenter de concilier les intérêts des différents métiers.
“Pour bien faire leur travail, les directeurs ICT doivent avoir une maîtrise parfaite de la technologie. Ils doivent pouvoir traduire avec succès les besoins de leurs utilisateurs finaux. Avec des fortunes parfois diverses. Les utilisateurs finaux ne parlent pas la langue de la technique, ce qui pose problème au CIO ou au responsable du développement.” Et Opton d’ajouter que le CIO est en première ligne lorsque, par exemple, une implémentation à grande échelle est un échec ou que les relations avec un fournisseur se dégradent.
Toujours selon Opton, le directeur ICT est souvent amené à résoudre des problèmes qui lui sont refilés par des directeurs de départements non-techniques. Or il n’est souvent pas précisé ce que l’on attend de lui, voire que l’on en espère l’impossible. Pourtant, Opton estime que le CIO a un rôle essentiel à jouer. “En tant que cadre, le directeur IT doit savoir ce que l’on attend de lui et comment il doit traduire ces attentes au niveau technique.”
L’enquête a été menée aux Etats-Unis auprès de 2.100 cadres dirigeants disposant d’un salaire moyen de 221.000 $ par an.
Avec Computable
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