Le plaisir de travailler gâché par le ‘webstress’
On savait déjà que le stress au travail coûte 20 milliards d’euros par an aux entreprises européennes. Il s’avère aujourd’hui que le ‘webstress’ y contribue grandement.
On savait déjà que le stress au travail coûte 20 milliards d’euros par an aux entreprises européennes. Il s’avère aujourd’hui que le ‘webstress’ y contribue grandement.
C’est ce qu’on peut lire dans le Web Stress Index 2009, réalisé par Redshift Research pour le compte de l’entreprise de logiciels de gestion IT CA. L’enquête a été réalisée auprès de 1 000 travailleurs de la connaissance en Europe occidentale.
Presque tous les travailleurs interrogés (97 %) disent qu’ils ne pourraient plus se passer de certaines applications web à leur travail. Cependant, un quart des travailleurs déclare être gêné par des applications qui fonctionnent mal chaque jour et un tiers dit l’être chaque semaine. 81 pour cent des répondants affirment toutefois qu’ils doivent certes utiliser certaines applications de l’entreprise, même si elles ne fonctionnent pas correctement.
Un quart des travailleurs ne laisse que 10 secondes à une application avant d’essayer autre chose. Après 20 secondes, quasi la moitié des travailleurs a décroché. Selon 68 pour cent, un problème avec une application doit être résolu dans l’heure. Un tiers estime même que le problème doit être réglé dans les 10 minutes.
Les conséquences d’un éventuel ‘webstress’ parmi les travailleurs ne sont en tous les cas pas positives pour l’entreprise. Près de 8 travailleurs sur 10 parlent de perte de productivité et de perte de temps. Pour 38 pour cent, la satisfaction professionnelle en souffre et pour deux tiers des travailleurs, cela influence même leur regard sur leur employeur. Si les systèmes IT au travail sont clairement décevants, pas moins de 30 pour cent déclarent envisager de quitter leur employeur.
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