Le manager consacre 10 ans de sa carrière à l’e-mail
D’une étude récente réalisée par Henley à la demande de Plantronics, il apparaît que l’impact de l’e-mail sur la productivité des managers est énorme. Traduit en chiffres, le manager dédie quelque 10 années de sa carrière à la lecture et à l’envoi de courriels, dont plus de trois ans sont un gaspillage total à cause du nombre élevé de courriels non pertinents et superflus.
D’une étude récente réalisée par Henley à la demande de Plantronics, il apparaît que l’impact de l’e-mail sur la productivité des managers est énorme. Traduit en chiffres, le manager dédie quelque 10 années de sa carrière à la lecture et à l’envoi de courriels, dont plus de trois ans sont un gaspillage total à cause du nombre élevé de courriels non pertinents et superflus.
Même si cette étude révèle – et ce n’est pas vraiment inattendu – que les managers consacrent pas mal de leur temps aux communications téléphoniques et aux réunions, l’e-mail semble prendre la part du lion dans leur horaire. 61% des managers interrogés dans divers secteurs déclarent en effet passer plus de deux heures par jour à traiter leurs courriels, ce qui équivaut à 10 années d’une carrière moyenne. Ce qui est assez dramatique, c’est que 31% des participants affirment que plus de la moitié des courriels sont non pertinents, et cela n’inclut même pas les pourriels (‘spam’). Environ 50% des managers répondent aussitôt aux courriels reçus, alors que les autres privilégient la priorité ou la pertinence.
Un seul courriel génère en outre très vite tout un flot de discussions entraînant à leur tour l’arrivée de quatre à six courriels supplémentaires dans la boîte aux lettres. Un ‘senior manager’ d’un fournisseur américain de contenus explique: “Ce n’est pas le support qui pose problème, mais la façon dont il est utilisé. Certains employés de notre entreprise ne savent plus que pour certains problèmes, ils peuvent simplement utiliser le téléphone au lieu de ‘chatter’ par e-mail. Ils en arrivent même à préférer l’e-mail pour certaines discussions téléphoniques compliquées. C’est là de la ‘bad practice’.”
Au diable l’e-mail donc? Quand même pas: l’étude démontre aussi que tout comme l’ensemble des autres moyens ICT, l’e-mail peut exercer un effet positif sur la prise de décision et sur le partage de l’information, à condition du moins que le support soit correctement utilisé et ne soit pas un substitut à part entière du téléphone. Pour les questions internes notamment, les enquêteurs prétendent que la plupart des courriels sont simplement superflus. Dans leurs observations, nombre de participants indiquent aussi qu’un simple coup de fil concis met souvent fin à d’interminables échanges de courriels. Morale de l’histoire: utilisez peut-être plus souvent votre téléphone ou dirigez-vous vers le bureau de vos collègues si vous avez une question à poser.
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