La présidente d’Intel à la recherche d’un poste de CEO
Renée James renonce à la présidence d’Intel. Elle recherche une fonction de CEO en dehors de l’entreprise. Quelques autres anciens serviteurs quittent aussi le fondeur de puces.
Il n’y a pas si longtemps encore, Renée James avait été citée comme candidate possible à la succession de l’ancien CEO Paul Otellini. Finalement, elle fut nommée présidente d’Intel, alors que Brian Krzanich devenait le nouveau CEO. Mais ses ambitions de prendre la direction complète de l’entreprise n’ont jamais disparues, comme il ressort d’un mémo interne que l’agence de presse Bloomberg a pu consulter: “Lorsque Brian (Krzanich, ndlr) et moi avons accédé à nos fonctions actuelles, je savais que diriger une entreprise était quelque chose à laquelle j’aspirais dans mon cheminement vers le leadership. A présent, le moment est venu d’accomplir le pas suivant.”
Selon les sources de Bloomberg, James n’a pas encore trouvé de nouvel emploi. Krzanich lui a pourtant demandé de rester pendant la période de transition. Des documents boursiers nous apprennent également que l’entreprise serait prête à libérer 4 millions de dollars, si elle acceptait.
James n’est pas la seule à quitter Intel. Quelques anciens serviteurs du précédent CEO sont également en quête d’un nouveau défi. Arvind Sodhani, président d’Intel Capital, s’en ira en janvier prochain après 35 années passées chez Intel. Ses tâches seront reprises par Wendell Brooks, responsable des Mergers & Acquisitions.
Mike Bell et Hermann Eul, jusqu’il y a peu en charge des puces téléphoniques chez Intel, sont aussi en partance. L’un des principaux problèmes qui se pose à Intel, c’est que l’entreprise n’est pas arrivée ces dernières années à s’imposer sur le marché des smartphones. Le départ de ces personnes semble être une conséquence de ces piètres prestations.
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