La Poste: le ‘nearshoring’ pour soutenir l’IT

Si La Poste investit aujourd’hui massivement dans l’ICT, elle n’en éprouve pas moins les pires difficultés à recruter les informaticiens nécessaires pour mener à bien de tels projets. D’où so idée de recourir au ‘nearshoring’.

Si La Poste investit aujourd’hui massivement dans l’ICT, elle n’en éprouve pas moins les pires difficultés à recruter les informaticiens nécessaires pour mener à bien de tels projets. D’où so idée de recourir au ‘nearshoring’.

Ainsi, la Poste s’active pour l’instant à déployer une nouvelle plate-forme e-HR. L’entreprise emploie certes quelque 700 informaticiens en interne et fait appel à de très nombreux externes dans le cadre de programmes de délégation de personnel. “Mais nous voulions optimiser notre apport de ressources externes. En outre, la pénurie dans notre pays est grande”, explique Renaat Truijen, qui était voici quelques semaines encore directeur ICT et qui est désormais responsable du ‘customer service’ et du ‘corporate process management’. “C’est alors que nous avons commencé à examiner l’option du ‘nearshoring’.” Mais La Poste se refuse à préciser le montant des économies qu’elle entend réaliser par ce biais. “A titre de comparaison, un bon contrat de ‘nearshoring’ est très concurrentiel par rapport à un collaborateur interne.’

Il s’agit d’un contrat cadre initial de 3 ans (susceptible d’être prolongé) d’une valeur totale de 30.000 hommes/jour. Pour l’instant, La Poste ne recherche que des développeurs dans la zone Schengen, avec option d’ouverture à des sièges extérieurs à cette zone. “Nous avons examiné les différentes formules. Comme nous travaillons sur une base de projets que nous revoyons toutes les 3 semaines, il sera plus facile de se déplacer au sein de Schengen. De plus, le contexte législatif et les coûts associés sont plus faciles à régler. Tertio, nos volumes ne sont pas suffisants pour des pays comme l’Inde.” Un projet test en Lettonie avec Taxipost a été couronné de succès.