La déduction de l’intérêt notionnel crée des emplois technologiques
Le décompte de l’intérêt notionnel a généré déjà 4.200 emplois durant la première année (2006) dans l’industrie technologique, déclare un économiste de Louvain.
Le décompte de l’intérêt notionnel a généré déjà 4.200 emplois durant la première année (2006) dans l’industrie technologique, déclare un économiste de Louvain.
Voilà ce qu’annoncent les journaux De Tijd, De Morgen et L’Echo. L’économiste louvaniste Jozef Konings a réalisé à ce propos une étude à l’attention de la fédération sectorielle de l’industrie technologique, Agoria. Konings a évalué la puissance concurrentielle de l’industrie technologique et a analysé l’impact d’une réduction des coûts salariaux et de l’impôt des sociétés. Il s’est basé sur les comptes annuels d’entreprises belges et étrangères durant la période 1997-2006.
Depuis 2006, les entreprises peuvent défalquer un intérêt fictif de leur avoir. La Banque Nationale est nettement plus prudente à propos des conséquences. Elle a récemment calculé que l’avantage fiscal fournira au bout de cinq ans 3.200 à 6.700 emplois pour l’ensemble de l’économie.
Konings distingue trois raisons expliquant le large impact positif dans l’industrie technologique. En premier lieu, la rentabilité et donc aussi l’avantage fiscal sont relativement importants. Secundo, les comptes annuels sont un meilleur instrument qu’un modèle macro-économique pour évaluer les conséquences. Tertio, l’industrie comprend des entreprises relativement beaucoup plus grandes qui exploitent la déduction de l’intérêt notionnel.
Source: Belga
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