Jan De Ville va diriger le collectif des PME perfICTion
L’ex-patron de Dolmen et de Cegeka, Jan De Ville (59 ans) revient dans le secteur IT après quasiment trois ans d’absence. Il a en effet été nommé directeur de perfICTion. Il s’agit là d’un partenariat entre une trentaine de PME ICT réparties dans tout le pays. “Ces trois dernières années ont passé très vite”, affirme De Ville. C’est en effet en novembre 2008 qu’on avait entendu parler la dernière fois de lui dans le monde ICT. Suite à des divergences d’opinion, il avait quitté à l’époque l’entreprise Cegeka, où il était actif depuis à peine deux mois. Entre-temps, il s’est intensivement occupé d’une institution pour personnes handicapées mentales dans laquelle il est engagé depuis 30 ans déjà, sans oublier sa fonction de président des Ateliers Protégés de la ville d’Alost. Il s’est tourné aussi vers le secteur écologique. “Par l’intermédiaire d’un ancien collaborateur, perfICTion a pris contact avec moi, il y a quelque temps. Et le défi proposé m’a plu.”
L’ex-patron de Dolmen et de Cegeka, Jan De Ville (59 ans) revient dans le secteur IT après quasiment trois ans d’absence. Il a en effet été nommé directeur de perfICTion. Il s’agit là d’un partenariat entre une trentaine de PME ICT réparties dans tout le pays.
“Ces trois dernières années ont passé très vite”, affirme De Ville. C’est en effet en novembre 2008 qu’on avait entendu parler la dernière fois de lui dans le monde ICT. Suite à des divergences d’opinion, il avait quitté à l’époque l’entreprise Cegeka, où il était actif depuis à peine deux mois. Entre-temps, il s’est intensivement occupé d’une institution pour personnes handicapées mentales dans laquelle il est engagé depuis 30 ans déjà, sans oublier sa fonction de président des Ateliers Protégés de la ville d’Alost. Il s’est tourné aussi vers le secteur écologique. “Par l’intermédiaire d’un ancien collaborateur, perfICTion a pris contact avec moi, il y a quelque temps. Et le défi proposé m’a plu.”
perfICTion entend se positionner comme l’interlocuteur par excellence des PME belges. “Nos membres signent un contrat d’ouverture: ils s’informent mutuellement sur leurs bases de données de clients et sur leur chiffre d’affaires”, explique De Ville. “perfICTion prend en charge leur CRM, vente, marketing et leurs contacts avec les vendeurs, afin qu’ils puissent se concentrer sur leur marché et leur clientèle. En fonction de leurs compétences au sein du groupe, les clients peuvent être reliés avec les acteurs ad hoc.”
Le collectif recense aujourd’hui un peu moins de 30 entreprises, dont quelques revendeurs, “mais c’est une affaire b2b. Cette activité de vente au détail en est séparée. perfICTion regroupe quelque 250 spécialistes ICT qui desservent conjointement 17.000 clients. “Nous ciblons explicitement 65.000 PME (d’1 à 75 collaborateurs) dans le pays”, ajoute De Ville.
50 pour cent de croissance Le rôle de Jan De Ville même est de faire de perfICTion davantage une ‘entreprise’ vis-à-vis du monde extérieur. “Une entreprise avec une présence très locale, mais capable de proposer une offre globale. Nous sommes dans ce but très bien positionnés: nous sommes proches des PME et connaissons leur manière de travailler.” De Ville ne souhaite pas vraiment parler des concurrents directs de perfICTion. “Nous sommes les concurrents de tout le monde et de personne. Des acteurs comme RealDolmen et Cegeka se concentrent d’abord sur les grands comptes et les pouvoirs publics. Nous ne visons pas leur marché.”
L’objectif est de faire grimper le nombre de clients et de générer d’ici deux ans une croissance du chiffre d’affaires de 50 pour cent pour les partenaires participants. Est-ce ambitieux? “Il faut se fixer un but et tenter de l’atteindre”, réplique De Ville. Le nombre de membres devrait aussi encore croître. “Surtout en Wallonie, notamment en Brabant Wallon, il y a encore du pain sur la planche.”
A la fin de notre entretien, De Ville parle encore “d’un dernier défi”. “Et oui, j’ai déjà 59 ans. Pour ce projet, j’estime avoir besoin de 3 à 5 années. A ce moment, il sera temps pour moi de transmettre le témoin à des gens plus jeunes.”
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