Etonnamment moins d’étudiants en informatique appliquée dans les écoles supérieures
Malgré le fait que le nombre d’étudiants a de nouveau augmenté dans les écoles supérieures flamandes, ils s’intéressent singulièrement moins aux orientations informatique appliquée, multimédia et technologie de la communication.
Malgré le fait que le nombre d’étudiants a de nouveau augmenté dans les écoles supérieures flamandes, ils s’intéressent singulièrement moins aux orientations informatique appliquée, multimédia et technologie de la communication. Voilà ce qui ressort du sondage annuel réalisée par le Vlaamse Hogescholenraad (VLHORA).
Cette année académique, 132.447 étudiants se sont inscrits dans les écoles supérieures flamandes, ce qui représente une hausse de 5,1 pour cent par rapport à l’an dernier. Ces dernières années, le VLHORA enregistre du reste chaque année une telle croissance. Malheureusement, cette évolution positive ne se retrouve pas dans les formations ICT. Qui plus est, dans ces orientations, l’on recense même une diminution étonnante du nombre d’étudiants.
Il y a quelques semaines, Data News était arrivé à la même conclusion. Au départ d’une étude à l’échelle nationale, il apparaissait en effet que le nombre d’étudiants de première génération dans les orientations ICT ou liées à celle-ci était de 6 pour cent inférieur à celui enregistré un an plus tôt. En 2010, l’on avait même enregistré un recul de pas moins de 10 pour cent.
“La tendance à la baisse est en effet en cours depuis quelques années déjà”, déclarait-on dans plusieurs écoles supérieures. “Je n’ai pas le sentiment que nous nous pêchions mutuellement des poissons, mais bien que l’étang de pêche devient de plus en plus petit”, avait déclaré de manière imagée Koen Schram, responsable des formations en informatique appliquée à la Karel de Grote-Hogeschool.
Lui et ses collègues renvoient à l’écart existant entre l’ICT enseignée dans les écoles secondaires et les formations ICT supérieures. “Le cours d’informatique dans l’enseignement secondaire est plutôt de la bureautique, ce qui engendre une fausse image”, prétend Peter Van Marcke, responsable des formations en gestion informatique et multimédia à la Lessius Hogeschool. “Les élèves n’ont même jamais entendu parler de termes comme Business Intelligence ou ERP.”
Et le mythe selon lequel un bon joueur devient par la force des choses un informaticien à succès commence tout doucement aussi à disparaître, ajoute Schram.
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