Seuls 5,7 % de la population belge travaille dans le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC), ressort-il d’un rapport sur la numérisation publié lundi par le SPF Économie. Ce chiffre stagne, alors qu’il devrait passer à 10 % d’ici 2030 pour atteindre l’objectif européen.
L’infrastructure est aussi à la traîne. La Belgique a le taux de couverture de l’internet par fibre optique le plus bas de toute l’Union européenne. Seuls 30,7 % de la population à accès à la fibre optique, contre une moyenne européenne de 69,2 %.
Les connexions par fibre optique permettent un accès à l’internet plus rapide et plus stable. Le taux de couverture a augmenté de près de 6 points de pourcentage en 2024 par rapport à l’année précédente, mais cela n’a pas été suffisant pour quitter la dernière place du classement européen.
Plusieurs opérateurs travaillent à la mise en place d’un réseau de fibre optique en Belgique. Proximus est le plus avancé, mais Wyre (Telenet/Fluvius) et le nouveau venu DIGI installent également leurs réseaux de fibre optique. Ces travaux sont néanmoins coûteux, chronophages et demandent énormément de main-d’œuvre.
Cette dernière place concernant la fibre optique n’est pas éminemment problématique, car il existe une alternative suffisamment efficace. L’internet fixe à très haut débit est en effet accessible à 93,80 % de la population belge, grâce notamment à un réseau étendu combinant coaxial et fibre optique, alors que la moyenne de l’UE n’est que de 82,49 %.
En ce qui concerne le réseau mobile 5G, la Belgique a rapidement rattrapé son retard. L’année passée, 96,87 % des ménages belges vivaient dans une zone où la 5G est disponible, soit une augmentation de plus de 56 points de pourcentage en un an. Cela place la Belgique au-dessus de la moyenne européenne de 94,35 %. (INT,
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