‘Les entreprises belges ne s’attendent pas à une vague de licenciements à cause de ChatGPT et de l’IA

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Michel van der Ven
Michel van der Ven Rédacteur chez Data News.

La majorité des chefs d’entreprise belges ne s’attendent pas à une vague de licenciements en raison de l’essor rapide de ChatGPT et de l’intelligence artificielle. Seul un sur sept craint de devoir licencier du personnel à cause de la révolution de l’IA. Voilà ce qui ressort d’une enquête effectuée par la firme de services RH Acerta auprès de plus de 250 entrepreneurs de notre pays.

Même maintenant que toutes sortes d’outils d’IA sont déjà bien implantés, plus de huit entrepreneurs sur dix (82 pour cent) indiquent qu’ils ont toujours besoin du même nombre de collaborateurs. Seuls quatorze pour cent des chefs d’entreprise interrogés s’attendent à devoir licencier à terme. Quatre autres pour cent estiment a contrario avoir besoin de plus de personnel à l’avenir.

Changements au niveau du contenu du travail

‘Le fait qu’une grande majorité d’employeurs ne considèrent pas l’IA comme une menace pour la main-d’œuvre, est en soi une bonne nouvelle’, explique Hannelore Van Meldert, experte en recrutement et en développement du talent chez Acerta Consult. ‘Parallèlement, il est important que les entreprises mettent à l’ordre du jour l’impact de l’IA sur le lieu de travail. Car même si l’intelligence artificielle n’aura que peu ou pas d’impact sur le nombre d’employés, elle influencera quand même le rôle que ces derniers joueront dans l’organisation. L’intelligence artificielle va en tout cas changer fondamentalement le contenu du travail dans les années à venir.’

L’employé lambda est-il prêt à ce que l’IA change profondément son métier prochainement? Pas pour le moment, selon les chefs d’entreprise interrogés. La moitié (51 pour cent) indique que leur personnel doit encore être davantage préparé à utiliser correctement les outils d’IA, dont ChatGPT.

Pourtant, de nombreuses entreprises ne sont pas encore pressées de se lancer dans ces préparatifs: 56 pour cent d’entre elles ne sont en effet pas encore occupées à recycler leur personnel, selon Acerta.

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