Dirk Meyer, CEO d’AMD, s’en va
Dirk Meyer, CEO du fabricant de puces Advanced Micro Devices (AMD), a quitté l’entreprise.
Dirk Meyer, CEO du fabricant de puces Advanced Micro Devices (AMD), a quitté l’entreprise.
AMD a nommé Thomas Seifert, CFO et senior vice president, à la fonction de CEO ad intérim. Entre-temps, la direction d’AMD recherche un remplaçant à Meyer.
La raison invoquée pour le départ de Meyer, c’est qu’AMD ‘veut poursuivre sa croissance’. Meyer a travaillé quatorze années en tout chez AMD. Il y a remplacé le CEO Hector Ruiz en juillet 2008, après qu’AMD ait essuyé des pertes pendant sept trimestres consécutifs. Durant l’année catastrophique de 2007, l’entreprise accumula une perte totale de 3,38 milliards de dollars.
Bruce Claflin, président de l’équipe directoriale d’AMD, a vanté les mérites de Meyer, notamment dans la scission de GlobalFoundries, une co-entreprise d’AMD et d’Advanced Technology Investment Company (ATIC). L’arrangement à l’amiable d’un montant d’1,25 milliard de dollars avec Intel, à l’avantage d’AMD, dans une affaire de brevets a été aussi mis au compte de Meyer. En outre, Meyer a été loué pour les nouveaux jeux de puces accelerated processing units (APU) Fusion pour netbooks et notebooks. Ceux sont disponibles via les partenaires OEM qui participent au programme Fusion Partner. Selon Claflin, il est à présent temps de nommer un nouveau CEO qui puisse ouvrir de nouvelles opportunités à AMD et faire encore croître l’entreprise.
AMD s’est relativement stabilisée depuis l’année catastrophique de 2007, lorsqu’elle avait essuyé 3,38 milliards de dollars de perte. Il n’empêche que tous les trimestres ne se clôturent pas comme les analystes le prévoyaient. Le troisième trimestre de 2010 a certes été bon, mais pour le quatrième trimestre, l’on s’attend à des résultats ternes. C’est ainsi que si HP et d’autres acteurs OEM utilisent davantage de produits AMD dans leurs serveurs, il reste pas mal de choses à résoudre. Le contrôleur boursier américain SEC examine par exemple si l’ex-supply chain manager d’AMD, Mark Anthony Longoria, n’est pas impliqué dans un délit d’initié.
En collaboration avec Computable
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