Didier Bellens, le patron de Belgacom, sur un siège éjectable
Inge Vervotte (CD&V) a élaboré un plan en vue de licencier Didier Bellens.
La ministre des entreprises publiques démissionnaire, Inge Vervotte (CD&V), a élaboré un plan en vue de licencier Didier Bellens de chez Belgacom. Ce jeudi, l’assemblée du conseil d’administration de Belgacom risque d’être cruciale. Son président, Theo Dilissen, sera amené à faire le forcing pour qu’une décision soit prise à propos de la tentative de Bellens de réintégrer sa protégée, Concetta Fagard, dans l’entreprise.
Si le conseil d’administration décide que Fagard ne peut revenir, l’Etat belge en sa qualité d’actionnaire principal devra intervenir de manière radicale. Comme on peut le lire dans le journal De Tijd, l’on observe qu’une rupture de confiance s’est installée et que le licenciement de Bellens pourrait donc s’imposer.
Bellens a la possibilité d’empêcher ce scénario en revenant sur sa décision de réengager Fagard, mais dans les milieux gouvernementaux, l’on estime que cette éventualité est peu probable.
Il resterait alors le problème de la prime de départ de Bellens qui serait dans ce cas de 2 millions d’euros ainsi que celui de sa succession. Un scénario circule déjà, selon lequel le directeur financier, l’Américain Ray Stewart, prendrait provisoirement la direction de Belgacom dans l’attente d’un nouveau CEO.
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