C’en est fini d’IrisPact de Bruno Segers
IrisPact, cofondée par Bruno Segers, a déposé son bilan. Le curateur recherche à présent une solution.
IrisPact, qui se focalisait sur la réalisation de transactions sécurisées et cryptées sur les sites web et les plates-formes mobiles, n’a donc pas atteint sa première année d’existence. Le 17 avril, elle a en effet déposé son bilan. Les négociations vont à présent bon train avec le curateur.
“La technologie existe encore, de même que le modèle commercial”, indique Luc Buntinx. Il est possible que l’entreprise soit vendue aux enchères. Luc Buntinx, Isabelle Maenhout et Bruno Segers (ex-Microsoft et ex-RealDolmen) avaient porté Irispact sur les fonts baptismaux. La technologie est basée sur le brevet de Luc Buntinx. Bruno Segers était le CEO et le véritable porte-parole de la startup.
Bruno Segers a fortement investi dans IrisPact et a tenté d’obtenir un financement supplémentaire en Flandre. De son côté, Isabelle Maenhout a rejoint Los Angeles pour convaincre des investisseurs. Une tentative réussie, puisque fin de l’an dernier, cela s’est traduit par une déclaration d’intention d’un montant de 17,55 millions de dollars (et pas de 20 millions comme annoncé précédemment).
Les premières fissures dans le plan d’Irispact se manifestèrent cependant début mars. Bruno Segers affirma en effet qu’il y avait des problèmes de transfert du brevet. Luc Buntinx apporta un démenti et déclara que le brevet n’a jamais posé de problème.
Une semaine plus tard – mi-mars -, Bruno Segers jeta l’éponge et démissionna de sa fonction de CEO d’IrisPact. Voilà qui sapa complètement la confiance de la part des investisseurs potentiels. Le 17 avril, Irispact tomba en faillite, et les paiements furent gelés. Luc Buntinx espère à présent pouvoir redémarrer. “J’y crois encore et toujours”, explique-t-il.
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