Cédric Van Branteghem à temps plein chez l’intégrateur IT Edan
Cédric Van Branteghem stoppe sa carrière de sportif de haut niveau et en débute immédiatement une autre chez l’intégrateur Edan.
Cédric Van Branteghem stoppe sa carrière de sportif de haut niveau et en débute immédiatement une autre chez l’intégrateur Edan. “Après le Memorial, je compte me ressourcer quelque peu, puis je vais me donner à 100 pour cent dans l’entreprise IT de mon père!”
Pour info ou pour rappel, Edan est un intégrateur IT qui se focalise sur les PME. Précédemment, elle fut la première entreprise à introduire le logiciel ERP Axapta (à présent Microsoft Dynamics AX) sur le marché belge. Van Branteghem est en fait actif depuis 2008 déjà pour Edan, mais jusqu’au terme des championnats d’Europe de Barcelone (où il a conquis la médaille de bronze avec l’équipe de relais 4x400m), son horaire de travail était rythmé avec celui de ses entraînements. D’ici quelques semaines, le jeune trentenaire souhaite donc oeuvrer à temps plein dans l’entreprise IT.
A l’entendre, Van Branteghem a toujours eu une certaine affinité avec l’entreprise de son père: “J’ai grandi avec elle évidemment, mais l’informatique m’a toujours plu en fait. Nous avons très vite eu un Commodore 64 à la maison. Un peu plus tard, nous avons acheté un IBM avec écran couleur. Formidable!”
Sur sa carte de visite, l’on trouve actuellement l’inscription ‘sales- & marketingassistent’. “En réalité, je suis pour l’instant l’assistant de notre account manager Navision. C’est lui qui m’apprend tout ce qu’il faut savoir et faire. Assister aux réunions, suivre des formations, étudier les cahiers des charges: il y a tellement de choses à découvrir et cela ne s’apprend que sur le tas.”
“Je ne m’occupe pas de la programmation et je ne l’ai jamais fait non plus. Est-ce qu’un arrière-plan technique me manque? Je ne le pense pas. Nous avons en effet toujours eu de véritables informaticiens chez nous. Je veux connaître mon produit, parce qu’il faut connaître son produit avant de pouvoir le vendre, mais pour les questions techniques approfondies, nous avons des experts et des consultants techniques.”
Cela contrarie-t-il Van Branteghem – qui a dû interrompre ses études en économie du fait que c’était une année olympique – qu’Edan utilise sa notoriété? “Absolument pas. Parfois, l’on me regarde un peu bizarrement sur des salons d’informatique, ‘est-ce bien lui qui fait de la pub?, vois-je certaines personnes se demander, mais cela ne m’ennuie pas. En fait, j’ai toujours été le visage d’Edan.”
“Sans cette entreprise, je n’aurais peut-être jamais eu la chance de devenir un athlète de haut niveau”, explique-t-il. “Edan m’a toujours parrainé financièrement. Je ne ressens absolument aucune pression quant au fait de travailler désormais pour cette entreprise. A cela vient s’ajouter le fait que c’est assurément le bon moment pour vraiment débuter dans cette entreprise IT. C’est une opportunité que je ne veux pas laisser passer.”
“En 2003, j’ai opté pour le sport de haut niveau”, ajoute-t-il encore. “Et à présent, je fais un choix pour le reste de ma vie. On dit toujours: choisir, c’est perdre quelque part. C’est valable pour tout. Si l’on décide chez Edan de se séparer de quelques figures de proue, cela arrivera, même si nous perdrons alors quelques belles références.”
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